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La mission migration - mardi, 20. janvier 2009

La migration de retour de l'Oie cendrée a commencé

Lu sur un site cynégétique: « Lac de Soustons, Aquitaine. Volée le 13 janvier  2009 à 6h45, vu ou plutôt entendu vol d'oies de retour vers le nord. »
 
N'oubliez pas d'envoier les données en Charente-Maritime d'Oies cendrées en migration active à Nicolas Gendre nicolas.gendre@lpo.fr
 
Ci-joint vous trouverez les résultats de l'enquête en Charente-Maritime en 2008:
 
La migration prénuptiale de l’Oie cendrée en Charente-Maritime est de plus en plus précoce. A partir du 21 janvier 2008, la migration est quotidienne (à l’exception du 23/1) jusqu’au 8 février. Le seuil des 10% est dépassé le 27 janvier. Près de la moitié des effectifs cumulés des Oies cendrées est notée pendant la 3ième décade de janvier. Plus de 90% des Oies cendrées passent avant la fin de la 1ière décade de février. Un passage migratoire très important est également noté les 28 et 29 janvier, avec respectivement 2296 et 1570 Oies cendrées. Le mouvement le plus important de la saison est noté le 1ier février avec 4167 individus comptabilisés. Après une période d’accalmie et une faible reprise de la migration début mars, les derniers migrateurs sont notés le 20 mars. Les observateurs ont remarqué un total de 14116 Oies cendrées en migration active entre le 21 janvier et le 20 mars. Comme une partie importante de la migration de l’Oie cendrée est nocturne, ces nombres, à base d’observations visuelles, sous-estiment le passage réel.
 
On remarque dès le mois de janvier une diminution importante des effectifs présents en hivernage sur les réserves naturelles. Ainsi les effectifs présents sur la réserve naturelle de la baie d’Aiguillon passent de 1600 Oies cendrées hivernantes le 10 janvier à 367 le 22 janvier 2008. Le même phénomène est noté sur la même période sur la réserve naturelle de Moëze-Oléron. En 2008, la majorité des Oies cendrées hivernantes on quitté les sites avant le 22 janvier, au moment même où sont détectés les premiers mouvements migratoires d’oiseaux venus du sud.
 
Le retour des Oies cendrées hivernant en Espagne et en France sur les sites de nidification scandinaves est de plus en plus précoce. Ce phénomène est bien documenté tout le long de la route migratoire, grâce aux individus marqués. Les nicheurs de la Scanie (Sud de la Suède) retournent en moyenne plus tôt que les norvégiens. Faute de sites de gagnage au début du printemps en Norvège, les Oies cendrées norvégiennes font généralement une escale aux Pays-Bas avant de regagner leurs territoires estivaux. Les nicheurs suédois et norvégiens hivernent de moins en moins en Espagne. De plus en plus d’Oies cendrées hivernent aux Pays-Bas.
 
La lecture de colliers et les contrôles de bagues nous apprennent que la migration printanière des Oies cendrées scandinaves qui quittent leurs sites d’hivernage en Espagne commence déjà début janvier. Ce premier passage discret passe facilement inaperçu auprès des observateurs. D’une part, le véritable début du passage est masqué par les mouvements des hivernants et le turn-over des populations en transit. D’autre part, il est possible que les Oies cendrées qui retournent le plus tôt de l’Espagne, survolent la France en limitant les haltes migratoires.
 
 
 

Document à télécharger :  AnseranserCharente20080827GDS-Copie-1369.pdf

 
posté par Gunter De Smet, édité par Anonyme
La mission migration - mardi, 20. janvier 2009

Le suivi de la migration a démarré au col de l'Escrinet.

Le 19 janvier, le suivi quotidien de la migration a commencé au col de l'Escrinet, Ardèche. Jusqu'au 31 mai, le suivi sera assuré par Philippe Descollonge. Deux autres personnes seront embauchées.

Marie Paule de Thiersant (CORA)

 
posté par Gunter De Smet, édité par Anonyme
La mission migration - lundi, 19. janvier 2009

Observations de plus en plus régulières de Gypaètes barbus dans le Parc des Ecrins

Quelques nouvelles des Gypaètes puisque ces derniers ont bien voulu se remontrer dans le Parc des Ecrins récemment ! Un individu, adulte, a été contacté à quelques reprises en fin d'année 2008 (novembre-décembre) sur quelques sites de la haute Durance (voir carte jointe). Depuis le début 2009, un oiseau est repéré par Éric Vannard dans le secteur du col du Lautaret le 9 janvier. Il est revu (lui ou un autre ?) les 14 janvier à l'occasion d'une prospection spécifique entre la Vallouise et l'Embrunais puis le 15 janvier 2009, près de la vallée du Couleau dans les 2 cas, vallée où il avait séjourné plusieurs mois en 2004 et 2005. Jean Guillet, photographe naturaliste a pu le photographier dans de bonnes conditions sur la commune de Châteauroux le 15 janvier. (Information: Christian Couloumy).

Grâce à un important programme de réintroduction, le gypaète se reproduit avec succès en Haute-Savoie depuis 1997. En 1998, un projet LIFE se met en place et s'ouvre sur un nouveau projet Life d'envergure internationale. En 2006, sept couples sont dénombrés dans les Alpes françaises. Malgré un milieu propice, le Gypaète n'a pas encore niché dans le parc des Ecrins depuis sa disparition des Alpes. Espérons que l'augmentation des données y mène à une installation définitive.

 

Document à télécharger :  Gypa_2008_earth_point_nov_a_dec_2008-4211.jpg

 
posté par Gunter De Smet, édité par Anonyme
La mission migration - lundi, 19. janvier 2009
Les puces électroniques confirment la migration de 20 000 km des Puffins des anglais
 
Le Puffin des anglais effectue une migration en boucle dans l'Océan Atlantique. Son périple dure 7 mois. Les Puffins passent l'Afrique de l'ouest, traversent l'Océan Atlantique et descendent le long des côtes du Brésil, de l'Uruguay et de l'Argentine. Ensuite ils remontent par l'ouest de l'Océan Atlantique. En Grande Bretagne, 12 Puffins des anglais ont été munis d'une puce électronique, enregistrant certaines données. De retour dans les colonies de nidification, les puces ont été récupérées et la lecture des données a révélé quelques surprises. Ainsi, tous le Puffins des anglais ont effectué une halte migratoire durant jusqu'à deux semaines. Si cette stratégie est bien documentée pour de nombreux migrateurs terrestres, elle est moins bien documentée pour les oiseaux marins. La "boîte noire" nous a également appris que les Puffins des anglais descendent plus au sud que ne l'avait révélé le baguage. En effet, certaines sections des côtes argentines sont peu peuplées et les chances d'une reprise de bague sont minces.
 
 
 
 
posté par Gunter De Smet, édité par Anonyme
La mission migration - lundi, 19. janvier 2009

Offre d'emploi en baie de Somme

Pour la mise en œuvre d’un suivi de la migration active des oiseaux sur le site du Hourdel. en baie de Somme, Picardie Nature recrute un ornithologue de terrain expérimenté pour un CDD de 2 mois et demi, entre début avril et mi-juin 2009.
 
Possibilité de logement gracieux pour être mis à disposition de l’observateur à 2 km du spot d’observation.
Merci d'envoyer CV et lettre de motivation à l'attention du Président de Picardie Nature à emploi@picardie-nature.org
 
Pour tout complément d’information, contact : Christophe Hosten 0674971954 ou christophe.hosten@picardie-nature.org
 
 
 
posté par Gunter De Smet, édité par Anonyme
La mission migration - vendredi, 16. janvier 2009

Est-ce que des oiseaux migrateurs ont contaminé les Renards polaires?

Le chat est l'hôte définitif de Toxoplasma gondii, le parasite intracellulaire qui cause la toxoplasmose. Les oocystes sont présents sur des plantes ou de la terre souillée par des déjections de Félidés. De là, ils peuvent passer sur les aliments, sur les mains ou dans l'eau consommée, puis être ingérés. Des recherches ont démontré que le parasite est absent des îles isolées sans chats. De nouvelles recherches indiquent que les oiseaux migrateurs (hôtes intermédiaires du parasite) ont probablement contaminé les Renards polaires au Svalbard (Spitzberg).

 

http://www.sciencedaily.com/releases/2008/12/081222113524.htm

 
posté par Gunter De Smet, édité par Anonyme
La mission migration - jeudi, 15. janvier 2009

Signez pour sauvegarder la Forêt des marais Tanoé en Côte d'Ivoire

La Forêt des Marais Tanoé (FMT), le dernier massif forestier situé dans l'extrémité sud-est de la Côte-d'Ivoire, mérite d'être considérée comme un site prioritaire pour la conservation des primates en Afrique de l'Ouest. Elle est l'un des tous derniers refuges pour le Colobe bai de Miss Waldron (Piliocolobus badius waldronae), le Cercopithèque diane roloway (Cercopithecus diana roloway) et le Cercocèbe couronné (Cercocebus atys lunulatus), les trois espèces de singes les plus menacés d'extinction en Afrique de l'Ouest. Cette Forêt à Haute Valeur de Conservation qui abrite, en outre, de nombreuses espèces végétales endémiques est peu connue et ne bénéficie pas d'un statut officiel de protection. Une importante Compagnie Agroindustrielle avait commencé à raser ce riche réservoir de biodiversité dont l'importance aux plans écologique et socio-économique est indéniable. Après les protestions massives contre le projet de remplacement de la Forêt des Marais Tanoé par une plantation de palmiers à huile, un accord a été conclu. PALMCI et UNILEVER, l’un de ses actionnaires clefs ont promis de façon formelle, de ne plus abattre un seul arbre dans la FMT jusqu’à ce qu’une Etude d’Impact Environnemental valide le projet de la PALMCI. Par ailleurs, UNILEVER a promis de s’assurer que l’Etude d’Impact Environnemental sera faite dans les normes et de se conformer aux directives de la Table Ronde sur l’Huile de Palme Durable (Roundtable on Sustainable Palm Oil - voir aussi http://www.rspo.org). Précisons sur ce site ornithologique que que ce type de milieu est également fréquenté comme site d'hivernage pour plusieurs espèces européennes, comme la Bondrée apivore. En signant d'urgence, ce manifeste, vous nous aiderez à la sauver. Pour signer : www.manifeste-fmt.org Si votre signature vous a été usurpée ou que vous avez des questions, n'hésitez pas à nous contacter à : info@manifeste-fmt.org
 
posté par Gunter De Smet, édité par Anonyme
La mission migration - mercredi, 14. janvier 2009

Migraction à la une sur le site web de BirdLife International

Les 45 millions d'oiseaux dans la base de données Migraction et le travail important des ornithologues et des associations de protection de la nature en France sont à l'honneur sur la première page du site web de BirdLife International (en anglais): 

http://www.birdlife.org/news/news/2009/01/migraction.html

 
posté par Gunter De Smet, édité par Anonyme
La mission migration - lundi, 12. janvier 2009

Le Centre Ornithologique Rhône-Alpes (CORA Faune Sauvage) recrute un(e) :

Chargé(e) d’étude sur la migration / migratologue pour le suivi de la migration prénuptiale au Col de l’Escrinet (Ardèche).
 
Déroulement de l’étude :
Le Collectif Escrinet Col Libre assure depuis le début des années 1980 l’étude de la migration prénuptiale au Col de l’Escrinet (Ardèche). Il proteste contre les actes de braconnage pratiqués depuis de nombreux cols ardéchois au mois de mars sur les Pigeons ramiers et colombins et autres espèces protégées à cette période. L’équipe permanente (2 ou 3 personnes) assurera le suivi et le comptage des oiseaux migrateurs tous les jours depuis le 20 janvier et jusqu’à fin mai 2009.
 
Missions :
-          Comptage des oiseaux migrateurs en respectant le protocole d’étude en vigueur
-          Accueil et information du public
-          Accueil et formation des bénévoles à l’étude
 
Compétences souhaitées :
-          Connaissances ornithologiques : bonne connaissance de tous les groupes avifaunistiques français, particulièrement pour l’identification des passereaux (au cri et à la vue) et des rapaces (silhouette, comportement).
-          Maîtrise du comptage des groupes d’oiseaux (passereaux, pigeons)
-          Bonne relation avec le public
-          Capacité à travailler en équipe
 
Durée de la mission :
Poste en CDD à temps complet (35h par semaine) à compter du 15 février et jusqu’au 15 mai 2009, avec prolongation éventuelle par avenant.
 
Rémunération : Groupe 3 coefficient 280 de la convention collective Animation soit 1556 € brut mensuels.
 
Candidature : avant le 31 janvier 2009, envoyer CV et lettre de motivation de préférence par mail à region@corafaunesauvage.fr, ou par courrier à :
CORA Faune Sauvage
Candidature Migration Escrinet
Maison Rhodanienne de l’Environnement
32, rue Sainte Hélène
69002 LYON
 

Document à télécharger :  offred-emploi20092-6657.doc

 
posté par Gunter De Smet, édité par Anonyme
Fort de la Revère - vendredi, 9. janvier 2009

Bonjour

Le bilan du suivi postnuptial du Fort de la Revère (Alpes-Maritimes) est disponible ! 

Cordialement

 

Liste des bilans

 
posté par Amine Flitti, édité par Anonyme
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