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Goéland railleur (Chroicocephalus genei)
Fig. 1 - Wikipédia
Fig. 1

Goéland railleur, Larus genei (Brème, 1839)

Classification (Ordre, Famille) : Charadriiformes, Laridés

Description de l’espèce

Ce goéland possède une silhouette élancée particulièrement marquée quand le cou, long pour un goéland, est tendu. La tête est blanche, le front fuyant, le bec long et assez fin. En plumage nuptial, le manteau est gris perle, la queue blanche, le ventre et le cou blancs teintés de rose, les pattes rouge vif et le bec rouge foncé. En vol, le bord d’attaque de l’aile est souligné d’un liseré noir suivi par les premières rémiges primaires blanches à extrémité noire. Vues de dessous, les primaires apparaissent gris foncé. En plumage inter-nuptial, la teinte rosée est moins marquée, et une tache grise peut apparaître aux côtés de la tête. Les sexes sont quasi semblables, le mâle étant légèrement plus grand que la femelle. L’immature de premier hiver a les pattes et le bec couleur chair jaunâtre, les taches latérales de la tête peu nettes, les couvertures alaires marquées de brun et une barre terminale noire à la queue. Le plumage adulte est acquis lors du second hiver à l’exception du bec et des pattes qui restent parfois pour un temps, jaunâtres.

La mue postnuptiale des adultes, complète, se déroule de juillet à octobre, la mue prénuptiale est partielle (mars à mai). La mue post juvénile est également partielle (août à octobre).

La voix ressemble à celle de la Mouette rieuse en plus grave (Tous les oiseaux d’Europe, J-C Roche, CD 2/plage 69)

Longueur totale du corps : 37 à 44 cm. Poids : 220 à 350 g.

Difficultés d’identification (similitudes)

En période nuptiale, la Mouette rieuse (Larus ridibundus), de taille sensiblement identique, se distingue par son capuchon brun noir. En hiver, la perte de ce capuchon rend la distinction plus délicate mais cette espèce est un peu plus trapue, avec un bec plus fort et moins pointu.

Répartition géographique

L’espèce niche de façon très discontinue du Pakistan et du Kazakhstan jusqu’en Afrique de l’Ouest. La Mer Noire et plus particulièrement le sud de l'Ukraine et de la Russie, constitue le cœur de l’aire de distribution (Il’icev & Zubakin 1990, Rudenko 1996, Siokhin 2000). Très peu d’informations récentes existent cependant sur sa répartition à l’est de la Mer Noire. En Méditerranée, le Goéland railleur est présent comme nicheur en Turquie, Grèce, Egypte (une seule mention en 1990, Meininger et al. 1993), Tunisie (Isenmann et al., 2005), Italie, France et Espagne (Brichetti et al. 2000, Costa Pérez 1997, H. Dlensi, in litt., Isenmann & Goutner 1993, Isenmann & Sadoul 1999, Karauz et al. 2000). Sur la côte atlantique, il se reproduit essentiellement au Sénégal et sur le Banc d’Arguin en Mauritanie. Le Maroc ne compte que quelques couples seulement (D. VANGELUWE in litt., H. HAFNER in litt., Keijl et al. 2001).

En France, la reproduction était limitée jusque récemment à la Camargue, principalement dans les deux salins de Salin-de-Giraud (Bouches-du-Rhône) et d'Aigues-Mortes (Gard), et très occasionnelle ailleurs comme sur la lagune des Impériaux près des Saintes-Maries-de-la-Mer (à 3 reprises) et sur la Réserve Nationale de Camargue (une seule fois). Toutefois, en 2004, une colonie de reproduction a été pour la première fois observée dans les salins de Lapalme, Aude (Gonin, 2004) et une première tentative de reproduction notée sur la façade atlantique, à la Réserve Naturelle des marais de Müllembourg en Vendée (Desmots et al., 2004).

Les côtes de la péninsule Arabique seraient la principale zone d’hivernage des oiseaux en provenance principalement de la Mer Noire et de la Mer Caspienne (Erard, 1964) tandis que l’Egypte et la Tunisie, et plus particulièrement le golfe de Gabès, sont les zones de plus grande concentration hivernale en Méditerranée. Il est possible que les populations d’Afrique de l’Ouest soient plus ou moins sédentaires. Les oiseaux bagués en Camargue sont observés principalement en Sardaigne et en Tunisie durant la mauvaise saison. Absent jusqu’au milieu des années 1990, l’oiseau hiverne depuis, dans le delta du Rhône, en petit nombre mais en nette progression (SADOUL comm. pers).

Ecologie

En Méditerranée, le Goéland railleur est largement inféodé aux lagunes saumâtres et même salées et aux grands lacs salés temporaires (chotts et sebkhas). En France, les lagunes et les salins littoraux constituent son habitat de prédilection.

Comportement

Comme la plupart des Laridés, c’est une espèce grégaire principalement diurne.

La migration pré-nuptiale est particulièrement bien marquée début avril, date à laquelle les effectifs augmentent de façon significative (Reeber & C.H.N, 1995). A l’inverse, la migration post-nuptiale est diffuse à partir du mois d’août.

Reproduction et dynamique de population

Le Goéland railleur niche en colonie, le plus souvent en compagnie des mouettes et sternes, en forte densité (distance inter-nid de 20 à 70 cm) sur les zones peu ou pas végétalisées des îlots sableux ou limoneux-argileux (Cramp & Simmons 1985, Isenmann 1976, Besnard 2001). Les pontes sont déposées début mai dans un nid peu élaboré, petite coupe creusée à même le sol. Ces pontes comptent le plus souvent 3 œufs (2,57 en moyenne dans le delta de l’Ebre Oro 2002 et 2,45 en Camargue calculé sur 31 colonies de plus de 35 couples, SADOUL non publié). En cas d’échec, une ponte de remplacement peut être déposée. Après une durée d’incubation d’environ 22 jours, assurée par les deux parents, les premiers poussins ne restent que quelques jours au nid avant de se rassembler en crèche. C’est grâce à une reconnaissance individuelle vocale que les adultes retrouvent leurs poussins et peuvent ainsi les nourrir en leur régurgitant la nourriture. Le système d’élevage en crèche, rare chez les Laridés, permet aux poussins de quitter le site de reproduction, en cas de dérangement notamment. Après une période d’élevage de 4 à 5 semaines, les jeunes prennent leur envol et suivent les parents jusque sur les zones d’alimentation.

Le succès de reproduction est très variable selon les colonies (0,72 poussin par couple en moyenne dans le delta de l’Ebre, Oro op. cit., et 0,58 en Camargue, Sadoul et al. in prep.). Si quelques individus ont été observés reproducteurs à 2 ans, c’est normalement à 3 ans que le Goéland railleur atteint sa pleine maturité sexuelle. La survie adulte annuelle est estimée à 75%. Elle est sans doute sous-estimée en raison d’une faible fidélité au site de reproduction et d’une forte dispersion des jeunes (Sadoul et al. in prep.).

La longévité maximale observée est d’environ 31 ans (STAAV, 1998).

Régime alimentaire

Le Goéland railleur est un grand consommateur de poissons et d’invertébrés aquatiques (Cramp & Simmons op. cit.). Aucune étude spécifique de son régime alimentaire n’a été menée en France mais les quelques observations ponctuelles de régurgitats de poussins suggèrent, comme celles d’Isenmann (op. cit.), que l’espèce exploite les proies habituellement trouvées dans les habitats utilisés : poissons (mulets, athérines…), crustacés (crevettes…), insectes…

Dans les eaux les moins salées, la technique de pêche du Goéland railleur consiste à rechercher les poissons en nageant sur l’eau le cou en avant et à les capturer par un petit plongeon. Dans les eaux plus salées, il est principalement en quête d’invertébrés aquatiques qu’il picore à la surface ou, à pied, sur les rives.

Habitats de l’Annexe I de la Directive Habitats susceptibles d’être concernés

1140 - Replats boueux ou sableux exondés à marée basse (Cor. 14)

1150 - Lagunes côtières (Cor. 21) sans ou avec formations immergées des eaux saumâtres ou salées (Cor. 23.21) et bassins d'évaporation des salines en activité ou récemment abandonnés (Cor. 89.12).

1420 - Fourrés halophiles méditerranéens et thermo-atlantiques (Sarcocornietea fruticosi) (Cor. 15.6)

2120.2 - Dunes mobiles à Ammophila arenaria des côtes méditerranéennes (Cor. 16.2122)

Statut juridique

Espèce protégée (article 1 de l’arrêté modifié du 17/04/81), inscrite à l’Annexe I de la Directive Oiseaux et à l’Annexe II de la Convention de Berne et de la Convention de Bonn.

Espèce listée en catégorie B2a dans l’Accord sur les Oiseaux migrateurs d’Afrique-Eurasie (AEWA) : populations de Mer Noire et Méditerranée comptant plus de 100 000 individus, et considérées comme nécessitant une attention spéciale en raison d’une concentration sur un petit nombre de sites à un stade quelconque de leur cycle annuel.

Espaces protégés

La quasi totalité des effectifs se reproduit en ZPS dans le delta du Rhône (ZPS de la petite Camargue-laguno marine et ZPS de la Camargue).

Un document d’objectif Natura 2000 qui inclut les salins de Lapalme (Aude), où l’espèce a niché en 2004, est en cours de rédaction.

Etat des populations et tendances d’évolution des effectifs

La population de Goélands railleurs est localisée en Europe, avec plus de 90% des effectifs nichant sur moins de 10 sites (BirdLife International, 2004). Les effectifs européens sont estimés entre 37 000 et 56 000 couples, la très grande majorité étant localisé en Ukraine. Le Goéland railleur aurait cependant subi un déclin important sur sa principale zone de reproduction dans la baie de Tendra en Ukraine avec une division des effectifs par 3 environ en 10 ans (Rudenko op. cit.).

Malgré une augmentation rapide en France à la fin des années 1980, les effectifs demeurent faibles et localisés sur un très petit nombre de sites ; l’espèce présente ainsi un statut national « rare » (Isenmann & Sadoul op. cit.).

L’espèce est considérée comme rare en France (Rocamora & Yeatman-Berthelot, 1999).

La nidification du Goéland railleur est mentionnée en Camargue depuis le XIXe siècle sans précision sur sa fréquence et ses effectifs (Blondel & Isenmann 1981). Il faut ensuite attendre 1948 pour que la nidification d’un couple soit à nouveau constatée en Camargue. Un à trois couples ont ensuite niché occasionnellement jusqu’en 1972. A partir de 1973, date où 13 couples ont été recensés, la nidification est devenue régulière avec des effectifs de 15 à 26 couples jusqu’en 1985 (Isenmann et al. 1986, Isenmann & Goutner op. cit.). Puis les effectifs camarguais ont brusquement augmenté à partir de 1986 pour atteindre presque 300 couples en 1988 et en 1990, puis 570 couples en 1998, 850 en 2000 pour ensuite redescendre à 659 en 2002 et 599 en 2003. (Sadoul et al. 1996, Sadoul 1997, Sadoul et al. 2004). Ailleurs en France, les observations d'oiseaux non nicheurs se sont multipliées depuis 1982 et surtout depuis 1988, essentiellement le long de la façade méditerranéenne (Reeber & C.H.N. op. cit.).

La croissance exponentielle des effectifs français est à mettre en relation avec celle observée durant la même période dans la plupart des pays méditerranéens : Espagne, Sardaigne, Italie continentale et Tunisie (Brichetti et al., op. cit. ; Isenmann & Goutner, op. cit. ; Karauz et al., op. cit.). Une telle vitesse de croissance ne peut être expliquée par un recrutement local, même élevé (c’est-à-dire à partir uniquement des poussins nés sur chacune des localités) mais par une forte immigration (Sadoul, 1997). Ces oiseaux immigrants pourraient provenir des populations ukrainiennes qui auraient subi un fort déclin à partir du milieu des années 1980 (Rudenko, op. cit.), suite à des dégradations importantes de leurs sites de nidification et d'alimentation (pollutions, dérangements, pastoralisme, expansion du Goéland pontique Larus cachinnans, etc.). La croissance des effectifs constatée en Méditerranée pourrait ainsi correspondre au recrutement d’oiseaux extérieurs à la région en quête de zones de reproduction alternatives.

Menaces potentielles

La stabilisation des habitats littoraux a interrompu les processus dynamiques de création naturelle d’îlots et mené à la dégradation des îlots subsistants par érosion ou sédimentation. De plus, cette stabilité a favorisé l’implantation du Goéland leucophée (Larus michahellis) qui accapare ces derniers îlots favorables (Sadoul, 1996 ; Sadoul et al., 1996). Le déficit de lieux propices à la nidification conduit l’ensemble des laro-limicoles coloniaux, dont le Goéland railleur, à nicher dans des conditions médiocres qui ne peuvent garantir une protection des nichées contre les aléas météorologiques, le dérangement et la prédation terrestre (carnivores sauvages et domestiques). Ainsi, le succès de la reproduction du Goéland railleur en Camargue est-il aujourd’hui insuffisant pour permettre à la population de se maintenir en l’absence d’immigration (Sadoul et al. in prep.).

Ce phénomène se superpose au développement très important des activités humaines sur le littoral méditerranéen qui, au cours de ces quarante dernières années, a conduit non seulement à une réduction importante des zones humides (urbanisation, industrialisation) mais aussi à une augmentation de la fréquentation des lagunes pour des activités récréatives. Les zones favorables à la nidification paraissent ainsi aujourd’hui de plus en plus fragmentées.

Propositions de gestion

Compte tenu de la distribution très localisée des colonies de reproduction, les exigences du Goéland railleur ne sont pas prises en compte dans la gestion des espaces naturels du littoral méditerranéen, qu’ils soient protégés ou non. La surveillance des colonies de reproduction est la première mesure à envisager afin de garantir le succès de la nidification. Elle peut conduire à la mise en protection de certaines colonies ou à leur gardiennage afin d’éviter ou de réduire le dérangement humain.

Un contrôle des niveaux d’eau, quand il est possible, doit par ailleurs viser à maintenir l’isolement des îlots de nidification (notamment contre les prédateurs terrestres) sans jamais conduire à leur submersion. Ce type de gestion aurait en outre l’avantage d’être favorable à de nombreux laro-limicoles.

La construction ou la restauration d’îlots peut aussi redonner à cette espèce des sites propices de reproduction (Pérennou et al. 1996). Les expériences en ce sens menées dans les salins de Camargue l’ont montré (Sadoul et al. 1998). Ces aménagements se doivent d’être accompagnés d’une gestion adaptée notamment une surveillance de ces îlots afin d’identifier à temps leur colonisation éventuelle par le Goéland leucophée et permettre une intervention (modification de l’habitat de nidification ou contrôle des individus). 

Compte tenu de la distribution actuelle de l’espèce en France, la mise en œuvre d’une convention de suivi et de gestion avec les salins du Midi reste une priorité.

Etudes et recherches à développer

Le suivi des effectifs et de la qualité de la reproduction est un élément essentiel pour estimer le statut et l’état de santé des populations. Ce type de suivi est le plus souvent le fait d’une activité bénévole qui mérite d’être soutenue et renforcée. Elle nécessite néanmoins une aide sous forme de formation afin de garantir l’acquisition de méthodes scientifiques standardisées.

Nos connaissances concernant une gestion adéquate des îlots de nidification restent fragmentaires et fondées sur des expériences ponctuelles, éphémères et souvent empiriques. Préciser les caractéristiques optimales des îlots pour la reproduction et identifier les moyens d’une gestion à long terme, évitant entre autre leur colonisation par le Goéland leucophée, est une priorité face à la pression très forte exercée par cette espèce.

Les processus démographiques qui contrôlent la dynamique des populations du Goéland railleur sont encore largement méconnus : fonctionnement, à l’échelle régionale, des échanges entre populations mais aussi dynamique coloniale à l’échelle locale. En effet, comment prétendre optimiser la gestion des îlots de reproduction pour cette espèce sans connaître le déterminisme de cette dynamique coloniale illustrée par la faible fidélité au site de nidification et le déplacement permanent des colonies ? Les programmes de capture-recapture d’oiseaux individuellement marqués sont les seules méthodes qui puissent apporter les réponses à ces questions et permettre d’envisager la conservation de cette espèce opportuniste et coloniale à une échelle spatiale adaptée.

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Source: Cahiers d'habitat Oiseaux

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