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Traquet oreillard / noir et blanc (Oenanthe hispanica / melanoleuca)
Fig. 1 - Piet Munsterman (Saxifraga)
Fig. 1

Traquet oreillard, Oenanthe hispanica (Linné, 1758)

Classification (Ordre, Famille): Passériformes, Turdidés

Description de l’espèce

Le Traquet oreillard est un petit oiseau élancé à la queue assez longue. Le mâle adulte a un plumage très contrasté, les ailes sont entièrement noires, la calotte, le manteau, et le haut de la poitrine ocre roux, le ventre et le bas-ventre blancs. Le croupion est blanc prolongé par la queue blanche, marquée d’un motif noir en forme de « T » inversé. Il existe deux formes bien distinctes chez les mâles, l’une à gorge blanche et masque noir autour des yeux (« oreillard »), l’autre à gorge noire jusqu’aux yeux (« stapazin »). Les femelles des deux formes sont très similaires et de couleurs beaucoup plus ternes. La gorge est brun clair à brun foncé, les ailes sont brunes et la calotte, le manteau et le haut de la poitrine jaune brunâtre uniforme. Le ventre et le bas-ventre sont blanc sale et la queue est semblable à celle des mâles, en moins contrasté. Les mâles immatures de 2ème année sont reconnaissables à leur teinte un peu plus terne que les mâles adultes, avec les rémiges, une partie des couvertures alaires et les plumes de la gorge non muées de couleur brune. Le chant, sec et assez puissant, est une brève phrase gazouillée (Tous les oiseaux d’Europe, J-C ROCHE, CD 3/plage 75) qui comprend de nombreuses imitations surtout lorsqu’il est émis en l’absence de femelles (GUERRIERI et al., 2001).

Longueur totale du corps : 13,5 à 15,5 cm. Poids : 19-24 g.

Difficultés d’identification (similitudes)

La confusion est possible avec le Traquet motteux (Oenanthe oenanthe). Chez ce dernier cependant, les mâles ont le noir des ailes moins profond et moins étendu, le dos, la nuque et la calotte gris et non ocre, le masque noir moins intense et surligné d’un large trait blanc, la poitrine légèrement orangée et non ocre. Les femelles de Traquet motteux et les individus de 1er hiver sont de teinte générale chamois et non brun. Enfin, un des meilleurs critères est le noir du bout de la queue, régulier chez le Traquet motteux, remontant partiellement sur les rectrices externes chez le Traquet oreillard.

Répartition géographique

Répartie en période de reproduction à l’Est jusqu’au Sud du Caucase et du golfe Persique, l’espèce suit une distribution méditerranéenne en Europe et en Afrique du Nord mais n’occupe pas les grandes îles de la Méditerranée occidentale, à l’exception de la Sicile (ISENMANN & PRODON, in ROCAMORA et YEATMAN-BERTHELOT, 1999). Il existe deux sous espèces, O. h. hispanica présente dans le sud-ouest de l’Europe, et O. h. melanoleuca sur la partie sud-est de l’Europe et en Asie Mineure, dont les mâles se distinguent par de légères différences de coloration. Les deux sous-espèces présentent les formes stapazin et oreillard, donnant une grande variété de plumages chez les mâles.

En période internuptiale, les populations séjournent en Afrique sahélienne, du Sénégal au Nigeria entre les latitudes 12° et 18° N (MOREL et ROUX, 1966 ; LAMARCHE, 1981). On ne connaît pas actuellement avec précision la destination des populations nichant en France (PRODON & ISENMANN, in YEATMAN-BERTHELOT et JARRY, 1994).

En France, l’espèce n’est fréquente en période de reproduction que dans les départements de l’Aude et des Pyrénées-Orientales, derniers gros bastions français. Plus au Nord, elle est beaucoup moins abondante et souvent très localisée dans les départements de l’Hérault, Lozère, Vaucluse, Bouches-du-Rhône, Var, Alpes-Maritimes. Dans le Gard, l’Ardèche et les Alpes-de-Haute-Provence, elle a pratiquement disparu et niche en très faibles effectifs (GONIN, à paraître). La proportion de la forme stapazin augmente lorsque l’on se dirige vers l’Est. (PRODON & ISENMANN, 1994).

Ecologie

Le Traquet oreillard habite généralement les garrigues et des maquis bas et ouverts mais aussi parfois des zones situées en bordures de cultures extensives, de friches ou de vignobles. Ces milieux offrent une mosaïque de sol dégagé et de pelouse sèche, où l’oiseau se nourrit, d’une végétation buissonnante basse, de blocs de roches et de pierriers sur lesquels il se perche (HAAS et al., 1987). On le trouve également dans les ruines d’anciens villages sur les causses de Lozère, ou aussi auprès des tas de pierres qui parsèment la plaine de la Crau. Le Traquet oreillard ne s’installe guère lorsque le couvert de la végétation d’une hauteur supérieure à 0,50 m excède 50-60 % de la zone fréquentée (PRODON & LEBRETON, 1981). En revanche, comme le Cochevis de Thékla Galerida theklae qui a une écologie très proche, le Traquet oreillard colonise volontiers les brûlis récents (PRODON et al., 1987).

Espèce inféodée aux collines, plutôt qu’aux plaines, préférant les substrats calcaires aux terrains siliceux, ce traquet atteint, en altitude, 1 000 m en Lozère et même localement 1 300 m dans les Alpes-de-Haute-Provence et dans les Pyrénées-Orientales.

Comportement

Les oiseaux arrivent de migration pré-nuptiale dès fin mars jusqu’à mai. Les mâles précèdent les femelles d’une à deux semaines sur les lieux de nidification et sont parfois polygames (GUERRIERI et al., 2001). Ils quittent leurs territoires de nidification vers le Sahel de mi-août jusqu’à fin septembre au plus tard (CRAMP, 1988 ; DUBOIS et al., 2000). Des migrateurs égarés ont été signalés dans de nombreuses régions, entre autres dans les départements côtiers occidentaux : Calvados, Finistère, Morbihan, Loire-Atlantique, Vendée, Charente-Maritime, Gironde, mais aussi dans l’intérieur de notre pays : Doubs, Seine-et-Marne, Indre, Loir-et-Cher, Loiret, Loire, Ain, Hautes-Alpes, Puy-de-Dôme, Cantal, Haute-Loire, le plus souvent au printemps (entre fin mars et jusqu’à juin) (DUBOIS et al., op. cit.).

Reproduction et dynamique de population

En période de reproduction, ce traquet manifeste un comportement très territorial, défendant un domaine bien délimité. Selon HAAS et al. (op. cit.) sur un site des Pyrénées-Orientales (Causse de Thuir) suivi en 1984 et 1985, les densités de mâles territoriaux variaient de 1 pour 4,5 ha à 1 pour 9,9 ha. Des études effectuées en Espagne ont permis de calculer des densités de couples très variables entre les différents habitats, oscillant entre 1 couple pour 2,9 ha à 1 pour 50 ha (TELLERIA et al., 1988 ; DIAZ et al., 1994 ; SAMPIETRO et al., 1998). En Italie centrale, GUERRIERI et al. (op. cit.) donnent 1 couple pour 40 ha dans les milieux optimaux.

Sur les zones à forte densité, il n’est pas rare d’observer des poursuites et disputes entre mâles. Ceux-ci chantent sur des points élevés tels que le sommet d’un buisson, d’un tas de pierres, un muret, une ruine, un poteau téléphonique, voire même plus haut comme sur un mât de mesure éolien à 40 - 50 m (J. GONIN, obs. pers.). La période de chant culmine entre mi-avril et fin mai. La femelle seule construit le nid au sol, sous une pierre ou un buisson (CRAMP, op. cit.). Elle pond 4 à 6 œufs et assure l’incubation durant deux semaines. La plupart des pontes sont déposées dans la dernière décade de mai, les premières exceptionnellement dès fin avril-début mai et les dernières de fin juin à début juillet (HAAS et al., 1987). En Italie centrale, le succès reproducteur est de 0,58 jeunes à l’envol par œuf pondu soit une moyenne de 2,58 jeunes par nichée (GUERRIERI et al., op. cit.). Les poussins sont nourris par les deux parents une quinzaine de jours et quittent le nid peu de temps avant l’envol. La famille reste unie avant de se disperser progressivement jusqu’au départ vers l’Afrique. Les oiseaux peuvent se reproduire dès l’âge d’un an en plumage immature.

Régime alimentaire

Il est avant tout composé d’insectes (fourmis, Coléoptères, Orthoptères) prélevés en relation avec leur disponibilité dans le milieu (HODAR, 1998) mais complété cependant de quelques baies en fin de séjour estival. Les poussins sont nourris particulièrement d’araignées et d’Orthoptères. La technique de chasse du Traquet oreillard consiste à se poster en affût sur un point haut et à capturer furtivement la proie au sol ou en vol.

Habitats de l’Annexe I de la Directive Habitat susceptibles d’être concernés

6110* - Pelouses rupicoles calcaires ou basiphiles de l'Alysso-Sedion albi (Cor. 34.11)

6210 - Formations herbeuses sèches semi-naturelles et faciès d'embuissonnement sur calcaires (Festuco-Brometalia) (* sites d’orchidées remarquables) (Cor. 34.31 à 34.34)

6220* - Parcours substeppiques de graminées et annuelles des Thero-Brachypodietea (Cor. 34.5)

8130 - Eboulis ouest-méditerranéens et thermophiles (Cor. 61.3)

8210 - Pentes rocheuses calcaires avec végétation chasmophytique (Cor. 62.1)

Statut juridique de l’espèce

Espèce protégée en France (article 1 de l’arrêté modifié du 17/04/81) et inscrite à l’ Annexe II de la Convention de Berne et à l’annexe II de la Convention de Bonn.

Espaces protégés

Une récente estimation de la population française (GONIN, op. cit), a montré que 40 % des effectifs nicheurs se trouvent au sein de Zones de Protection Spéciale. La ZPS Basses-Corbières abrite à elle seule la quasi-totalité des effectifs français situés en ZPS (environ 200 couples). Par ailleurs, les ZPS de Crau, Montagne Sainte Victoire et Petit Lubéron en Région PACA n’hébergent pas plus de 25 couples.

Etat des populations et tendances d’évolution des effectifs

Avec un effectif total européen estimé à 650 000-1 400 000 couples (BIRDLIFE INTERNATIONAL/EBCC, 2000), le statut de conservation du Traquet oreillard est considéré comme défavorable en Europe. Il y est considéré « Vulnérable » tout comme en France.

Une diminution possible de 20 à 50 % dans notre pays depuis 1970, des effectifs nicheurs a été avancée par ISENMANN et PRODON, in ROCAMORA & YEATMAN-BERTHELOT (op. cit.). Dans la première moitié du XXème siècle, l’espèce était signalée par de nombreux auteurs, comme très commune sur la bordure méditerranéenne. MAYAUD (1931) citait : « Cette espèce, sous ses deux formes, Stapazin et Oreillard, est l’une des plus répandues qui soit en Roussillon. Très commune dans la plaine où elle habite les vignes […], elle se trouve aussi dans les garrigues et vignes de Banyuls le long de la côte, sur les flancs des petites montagnes environnantes[…], dans les salicornes de la Salanque […], dans les garrigues des Corbières […]. Son éclectisme en fait un des oiseaux typiques de la région. ». Après une estimation de la population nicheuse de 1 000-2 000 couples en 1999 par ISENMANN et PRODON, in ROCAMORA & YEATMAN-BERTHELOT (op. cit.), la récente ré-évaluation de ces effectifs en 2004 (GONIN, op. cit.) conclut à un effectif maximal de l’ordre de 400-700 couples. Une nette diminution a été également notée en Espagne depuis 1960–1980, notamment dans la partie nord du pays, dans les provinces cantabriques, de Palencia et de Catalogne (FERRER et al., 1986 ; MESTRE et al., 1987 ; HERRANDO VILA, 2003).

Menaces potentielles

En France, l’abandon progressif et la disparition du pastoralisme ainsi que la déprise agricole, entraînent une fermeture progressive de l’habitat, colonisé de plus en plus par des ligneux. De même, les opérations de reboisement de grande envergure, ont sans nul doute joué un rôle important dans cette régression. Toutefois, les incendies ponctuels peuvent offrir dans certains cas, un répit de quelques années par une réouverture du milieu (AFFRE, 1975 ; PRODON et al., 1987 ; VINCENT, 1991 ; CEEP, 1992 ; PONS & PRODON, 1996 ; GARCIA, 1997 ; PRODON & ISENMANN, op. cit. ; HERRANDO, 2001).

En Afrique, des difficultés lors de l’hivernage sont suspectées d’autant que le déclin est noté en Espagne sur des sites n’ayant pas subi de changements appréciables dans la qualité de l’habitat de reproduction (MESTRE et al. op.cit.). On ignore dans quelle mesure le fort taux de prédation sur les nids, de l’ordre de 68 % dans le sud de l’Espagne (par le Renard roux Vulpes vulpes, divers Corvidés et certains reptiles ; SUAREZ et MANRIQUE, 1992), de 25 % en Italie centrale (GUERRIERI et al., op. cit.) et les forts taux de parasitisme par le Coucou gris Cuculus canorus observés dans les Pyrénées-Orientales (Y. ALEMAN, comm. pers.) pourraient intervenir dans la diminution des effectifs de l’espèce.

Propositions de gestion

L’avenir du Traquet oreillard en France semble essentiellement lié au maintien ou au retour des activités pastorales. Le faible niveau de la population nicheuse actuelle et sa forte concentration dans deux départements, ne peuvent que plaider pour la mise en œuvre rapide de mesures agri-environnementales, faute de quoi le Traquet oreillard risque de disparaître de notre territoire comme ce fut le cas récemment dans les Pyrénées-Orientales pour le Traquet rieur Oenanthe leucura (PRODON, in ROCAMORA & YEATMAN-BERTHELOT, 1999). Soutenir l’élevage extensif dans les régions où survit encore l’espèce semble la première priorité. Dans l’Aude et le Roussillon où sont présents 70% de la population française, le pâturage, par les ovins et caprins, est le plus adapté. La stratégie de conservation pourrait être de faire pâturer en priorité, les zones en cours de fermeture, puis les pelouses encore ouvertes. L’idéal serait d’associer un pâturage hivernal sur les pelouses en régions côtières méditerranéennes et un pâturage d’été sur les montagnes proches (Pyrénées, Massif Central, Alpes) comme cela était autrefois pratiqué, conciliant ainsi activités économiques et conservation de la nature.

Une seconde mesure, envisageable sur de plus petits sites, serait de recourir périodiquement au brûlage dirigé afin de réouvrir des zones, trop fermées ou accidentées, où le pâturage est difficile. Pratiquée périodiquement, par exemple tous les 5 à 10 ans, cette technique apparaît non seulement comme une alternative au pâturage mais aussi comme une méthode adaptée à la réouverture rapide du milieu.

Localement, il serait favorable d’éviter des opérations de reboisement (souvent à base de Pin d’Alep Pinus halepensis, Pin parasol Pinus pinea, ou Cèdre de l’Atlas Cedrus atlantica) dans les zones encore favorables à l’espèce.

Toutes ces mesures seraient bénéfiques à tout un cortège d’oiseaux peu communs, rares et menacés, typiques des habitats ouverts méditerranéens, et pour beaucoup inscrits en Annexe I de la Directive Oiseaux : Cochevis de Thékla, Pipit rousseline Anthus campestris, Aigle de Bonelli, Hieraaetus fasciatus, Fauvette à lunettes Sylvia conspicillata, Monticole bleu Monticola solitarius et Monticole de roche M. saxatilis, Pie-grièche méridionale Lanius meridionalis et Bruant ortolan Emberiza hortulana.

Etudes et recherches à développer

Suite au constat alarmant concernant la chute drastique de la population française de Traquet oreillard, il est impératif de faire rapidement un bilan précis de la population nicheuse dans le cadre d’un recensement national.

Par ailleurs, il serait intéressant de mener en parallèle des recherches sur la dynamique des populations dans des zones où l’espèce est encore commune et dans des sites soumis à des mesures de restauration de milieux afin d’évaluer précisément l’effet des interventions.

Enfin, il serait utile de préciser dans quelle mesure les conditions d’hivernage en Afrique sahélienne constituent un facteur de déclin de la population nichant en Europe.

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Source: Cahiers d'habitat Oiseaux

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