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 Les suivis par satellite

Le suivi satellitaire des oiseux permet d’apporter de nombreuses connaissances comme :
-les dates de départ et d’arrivée des oiseaux, du site de nidification aux escales ou aux sites d’hivernage,
-le trajet effectué,
-la durée de la migration,
-les étapes journalières,
-la vitesse de déplacement,
-les lieux d’hivernage,
-l’erratisme des individus,
-les mesures adéquates de protection à mettre en place ainsi que la gestion des peuplements.

Cela permet également d’identifier les oiseaux qui ne reviennent plus sur leurs sites d’hivernage et d’en rechercher la cause.
Les données transmises par les satellites peuvent aussi être transmises aux médias et aux établissements scolaires qui réalisent ainsi le suivi du trajet des oiseaux sur des cartes.
Certains suivis, comme ceux des milans royaux en France, permettent aussi de déterminer la date et le lieu de la première nidification des oiseaux marqués.
La télémétrie permet donc le suivi des populations et de faire certaines découvertes les concernant. Par exemple, des scientifiques ont découvert l’existence de deux populations distinctes d’Arlequins plongeurs dans l’Est de l’Amérique du Nord en observant des lieux d’hivernage différents.

La télémétrie apporte aussi des informations pour le suivi des espèces en danger :
-connaissances des effectifs,
-de la santé de l’environnement qu’elles fréquentent,
-caractérisation des biotopes des sites de reproduction et de gagnage d’espèces mal connues (exemple de la Cigogne noire).

Enfin, les stratégies alimentaires, l’adaptation au milieu, mais aussi le comportement migrateur des oiseaux d’eau sauvages pour le suivi de la grippe aviaire sont étudiés grâce à la télémétrie.

Les techniques de suivi des animaux

Différentes techniques et appareils sont utilisés suivant l’espèce et la distance étudiées.

Les observations à courte distance (pour étudier de façon locale les populations dans un endroit bien défini et accessible).

Le transpondeur (2 cm environ) est inséré dans la patte de l’animal dès son plus jeune âge. Des capteurs, situés dans le sol, à un endroit où l’animal passe régulièrement (lieu d’alimentation), le localisent. 

Les radiotélémètres
(composés d’un émetteur, d’une antenne et d’une pile et rattachés au sujet par des broches sous-cutanées ou des implants chirurgicaux) renseignent sur les limites territoriales, l’interaction entre les différentes populations, les aires et le taux de reproduction, la consommation de nourriture…

Les observations à longue distance

Le GPS : il permet de faire le point toutes les secondes avec une grande précision et n’a aucune limite de portée.
Un enregistreur de vol miniature, assez léger pour être placé sur des oiseaux dont le poids dépasse les 0,5 kg, enregistre des informations temporellement indexées, de latitude, longitude et vitesse par rapport au sol toutes les secondes.

La balise Argos : le système Argos permet la localisation mondiale d’une balise par satellite. Il résulte d’une collaboration entre les CNES, NOAA et NASA depuis 1978.
A la différence du GPS, une balise Argos émet un puissant signal et ce sont les satellites et les centres de traitement des données qui calculent sa position. Sa précision est d’environ 150 m et les résultats sont obtenus avec une heure de délai.
Les biologistes l’utilisent pour étudier la migration et la biologie de plus de 3500 animaux (oiseaux, caribous, tortues, phoques, baleines…)
Chaque satellite repasse au dessus du même endroit tous les jours à peu près à la même heure locale. Il peut détecter une balise pendant environ 10 minutes à chaque tour.
Le nombre espéré de localisations journalières est d’environ 10, mais il varie en fonction des conditions météorologiques, des émissions hertziennes locales et du degré de fermeture des milieux fréquentés.
Les jeunes oiseaux sont généralement équipés avant l’envol du nid et les balises doivent être suffisamment petites pour ne pas les gêner au cours de leur vol. Elles sont placées sur le corps de l’animal grâce à un harnais ou de la colle, mais peuvent aussi être implantées dans la cavité abdominale par exemple (cas du suivi des Arlequins plongeurs).
Le seul frein de cette technique reste son coût élevé. 

Découvrez les routes de migration des Cigognes noires équipées de balises Argos sur le site : http://www.explorado.org/solon-new/intro/introfr

Ainsi que celles de Milans royaux équipées par le Muséeum de Fribourg : http://www.fr.ch/mhn/milan/default.htm

Un Balbuzard pêcheur est actuellement suivi avec le même procédé (balise Argos PTT 100 de 35g). http://www.balbuzard-migration.fr/suivi-argos.html Voir la carte des déplacements du Balbuzard en migration ici : http://www.balbuzard-migration.fr/resume-carte.html

Visionature
VisioNature est un outil développé avec la collaboration du réseau LPO. Grâce aux technologies Internet, débutants, amateurs et professionnels naturalistes, peuvent partager en temps réel leur découverte et ainsi améliorer la connaissance et la protection de la faune

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