SITE TEST:

Attention: il s'agit d'un site de migration fictif!

Ce site de démonstration vous permettra de découvrir l'étendue des possibilités offertes par Migraction.

Pour accéder au SITE TEST, il vous faut un mot de passe, il vous suffit de contacter jeremy.dupuy@lpo.fr .

COMMENT PROCEDER POUR REJOINDRE MIGRACTION.NET?

1. Paramétrage

La procédure est simple. Pour ajouter un nouveau site de migration, la première étape consiste à le paramétrer. Il vous suffira de me transmettre les cinq données suivantes :

• NOM OFFICIEL DU SITE :
• COMMUNE :
• ALTITUDE :
• HEURE UTILISEE (GMT / heure légale?)* :
• COORDONNEES GEOGRAPHIQUES **:

*L’heure légale est recommandée ; **Google Earth et Géoportail sont pratiques pour localiser le site.

2. Présentation

Puis, il me faudrait la présentation en français du site. Les exemples sur Migraction.net peuvent vous aider. Veuillez également m’envoyer deux photos numériques avec le nom du photographe. Généralement, le descriptif compte huit rubriques. Celles-ci sont à remplir si l'information est disponible. Pour un nouveau site, une version courte peut suffire.

1. L’environnement et le cadre naturel du site
2. Historique du suivi et enjeux environnementaux
3. Intérêt ornithologique, espèces emblématiques
4. Calendrier, déroulement de la migration
5. Modalités d’accueil
6. Accès
7. Hébergement et restauration conseillés
8. Contacts

3. Enregistrement des observateurs

Ensuite, il suffit de fournir les coordonnées individuelles des observateurs qui saisissent les données:

• NOM
• PRENOM
• EMAIL
• RUE
• CODE POSTAL
• COMMUNE
• NUMERO DE TELEPHONE (PRIVE - PROFESSIONNEL - MOBILE) A PRECISER

Ces données sont confidentielles (cachées pour les internautes) et me permettent de créer un login (votre adresse mail) et un mot de passe.

4. Droits

Pour finir, il me reste à accorder les droits d’administration pour le nouveau site. Veuillez désigner une personne référente pour le site. 

A la demande, vous recevrez le manuel de la base de données. Celui-ci sera remplacé ultérieurement par un wiki qui sera tenu à ce jour régulièrement (avec plus d’infos).

Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas à me contacter.

Merci d'avance,

Jérémy Dupuy

mailto: jeremy.dupuy@lpo.fr

Pour la Mission Migration

Pour tout nouveau site il est conseillé de créer une liste avec les « espèces significatives ». On peut y accéder par administration, espèces pour formulaires, nouveau. Puis, on peut sélectionner les espèces régulières sur le site (une par une). Cela prend un peu de temps, mais une liste adaptée facilitera la saisie et permettra de gagner du temps ensuite : il ne faudra plus sélectionner les espèces dans la liste avec la plupart des espèces du Paléarctique occidental.

PROTOCOLE DE SAISIE A TELECHARGER :

https://cdnfiles2.biolovision.net/www.migraction.net/userfiles/image/Protocoledesaisie2016LL.pdf

Quelques sites de migration active qui ne figurent pas encore sur Migraction.net

Riom es Montagnes (Cantal)

En forêt d'Algère, au-dessus des gorges de la Rhue, un couloir de migration est suivi occasionnellement par des bénévoles. Sa grande originalité vient du potentiel d'observation printanier et automnal.

Période favorable : août à mi-novembre et mars à mai.
Situation : Nord de Clermont Ferrand
Contact : LPO Auvergne, auvergne@lpo.fr

Phare des Baleines / île de Ré (Charente-Maritime)

À la pointe Nord-ouest de l’île de Ré, le phare des Baleines constitue un site privilégié pour l’observation des oiseaux de mer en migration : fou de Bassan au large, macreuse noire, labbes (3 espèces), goélands, mouettes et sternes croisent devant la pointe, principalement d’août à novembre (de préférence à marée haute), mais aussi au printemps (avril-mai). Lors de coups de vent d'ouest, observation possible de puffins des Baléares, océanites tempête, sternes arctiques, mouettes tridactyle, pygmée et de Sabine. Ce site est également favorable en fin d'été et en automne à l’observation de rapaces et de passereaux migrateurs, et de nombreux insectivores (fauvettes, pouillots, gobemouches, roitelets) et fringilles en halte migratoire peuvent y être notés, notamment dans les bosquets de tamaris situés autour du phare.

Périodes favorables : août à novembre
Conditions optimales : après un épisode dépressionnaire venant de l'Ouest.
Situation : Nord-ouest de Saint Clément-les-baleines
Contact : RN de Lilleau des Niges (LPO), lilleau.niges@espaces-naturels.fr

La butte d’Ayen (Corrèze)

Ce site est une des dernières « buttes témoins calcaires » du Causse de Martel et le point culminant des collines de l’Yssandonnais à 377m d'altitude. Vigne, prairie encore pâturée, champ de maïs, haies d’arbustes et grands arbres mêlés, et flore quasi méditerranéenne et calcicole qui étonne et enchante au milieu des grès et des schistes du bassin, ce site est vraiment très agréable avec les magnifiques et lointaines vues sur le bassin de Brive au Sud, les gorges de la Vézère et de son affluent la Loyre à l’Est.

Sur son point le plus haut est installé une table d'orientation où des bénévoles de la SEPOL observent régulièrement les passages migratoires depuis 1996. Ces observations ont lieu essentiellement en automne quand nous quittent les Bondrées apivores, les Milans noirs, les Hirondelles, les Milans royaux et surtout à la mi-octobre les Pigeons ramiers qui passent en grand nombre et plus rarement quelques beaux vols de grues cendrées. Il est plus difficile de noter les passereaux qui suivent le plus souvent la vallée d'où ils sont inaudibles et peu visibles.

Période favorable : mi-août à mi-novembre
Situation : 25 km à l'Ouest de Brive
Contact : SEPOL, Contacts@sepol.asso.fr

Les monts de Guéret (Creuse)

Les monts de Guéret sont des collines granitiques situées dans la partie Nord-ouest du département de la Creuse. Ces hauteurs boisées représentent en fait les derniers contreforts du massif central en direction des plaines du Berry et du Poitou. Leurs altitudes bien que modestes (600m à saint Vaury) dominent les plateaux du piémont de deux cents mètres.

Le puy des Trois Cornes (636m), ainsi nommé de par sa morphologie particulière en trois mamelons distincts limite le site d’observation sur sa partie Nord-ouest alors qu’à trois kilomètres, Le Bois de Chardet (609m) le borde au Sud-est. Deux cols (Col du Peyroux et du Roudeau) orientés Nord-est/Sud-ouest entaillent ces reliefs et forment un couloir de migration préférentiel pour les oiseaux. En deux points sur ce couloir de migration sont effectués des suivis ponctuels par quelques passionnés :

Le site de Roches domine les deux cols et offre une vue de presque 360°. Il a été aménagé sur un captage-réservoir d’eau en une plate-forme avec table d’orientation. Ce site est idéal pour l’observation des gros oiseaux (Grue cendrée, Cigognes blanche et noire, rapaces et pigeons).

Le site du Roudeau se situe sur un chemin communal longeant de grandes prairies. La configuration des lieux en fait un point d’une haute qualité d’observation pour les passereaux en migration active tout comme en halte migratoire.

Période favorable : août à novembre
Situation : sur la commune de Saint-Vaury
Contact : SEPOL, Contacts@sepol.asso.fr

La Chapelle-des-Buis / Besançon (Doubs)

Besançon est située sur la bordure nord-ouest de l'arc jurassien et sur l'axe de la vallée du Doubs propice au passage migratoire d'un certain nombre d'espèces : Cigognes blanches et noires, Grands cormorans, rapaces (Milans, Buses, Bondrées apivores, etc.), petits passereaux et Pigeons ramiers (par dizaines de milliers), parfois accompagnées d'espèces plus rares comme le Faucon émerillon ou la Grue cendrée. Fin octobre, il est possible d'entendre les cris nocturnes des nombreuses Grives mauvis en migration au dessus de la ville. Les chasses nocturnes du Faucon pèlerin révèlent aussi ce flux attiré par les lumières urbaines. Pour profiter de ce spectacle au printemps et en automne, il est conseillé de se rendre à la Chapelle Notre Dame des Buis (491m d'altitude), directement au sud-est de la Citadelle de Vauban. La vue sur la ville au nord-ouest et sur les plateaux jurassiens au sud-est est imprenable.

Période favorable : Mars et août à novembre
Conditions optimales : temps couvert avec vent d'Ouest
Situation : depuis N83 (Lyon) : à l'entrée de la ville à droite, indication Citadelle et Chapelle-des-Buis.
Contact : Groupe Nature Franche Comté, gnfc@wanadoo.fr

Col de Portes (Gard)

De nombreux migrateurs descendant la vallée du Rhône et décidés à franchir les Pyrénées contournent l'obstacle que représente les Cévennes et s'engouffrent dans la vallée d'Alès.

Surplombant la vallée, ce col est un bon site d'observation mis à profit par quelques passionnés qui une fois l'an font découvrir le phénomène de la migration à de nombreux curieux lors de l'opération "Nez en l'Air". Depuis 2000, cette manifestation réunie de nombreuses associations gardoises et permet l'observation en simultané de nombreux sites du département. L'opération "Nez en l'Air" veut, tout comme sa pendante de la région Rhône-Alpes "Tête en l'Air", une vocation régionale. A suivre ...

Période favorable : août à début novembre
Situation : au Nord d'Alès sur la D906 en direction de Génolhac
Contact : COGard, cogard@libertysurf.fr

Butte de l'Aiguille / Comps (Gard)

A 152m d'altitude au Nord des Costières de Nîmes, la butte appelée l'Aiguille domine la confluence du Gard et du Rhône. Cette situation est favorable à l'observation des migrations postnuptiales et prénuptiales. Ce site suivis ponctuellement fait aussi partie de l'opération "Nez en l'Air".

Période favorable : mi-février à fin mai et août à octobre
Situation : au Nord-ouest de Beaucaire sur la commune de Comps
Contact : COGard, cogard@libertysurf.fr

Pointe de l'Espiguette (Gard)

Situé à l'extrémité de l'ancien delta du Rhône et face au Golf du lion, ce site est très intéressant pour l'observation printanière du flux d'oiseaux venant de l'Ouest et migrant en bordure de mer avant de remonter le long de l'axe naturel qu'est la vallée du Rhône. Hormis le cortège classique de rapaces et de passereaux, il est possible d'y observer de nombreuses espèces de laro-limicoles qui s'attardent souvent dans les milieux lagunaires proches. Ce point d'observation est suivi ponctuellement par des bénévoles de la région et fait partie de l'opération "Nez en l'Air".

Période favorable : mi-février à fin mai
Situation : au Sud du Grau-du-Roi
Contact : COGard, cogard@libertysurf.fr

Le lac du Der-Chantecoq (Marne et Haute-Marne)

Situé dans la région naturelle de la Champagne Humide, le lac du Der-Chantecoq est le plus grand lac artificiel de France. Il forme, avec les étangs d'Outines et d'Arrigny, la Réserve Nationale de Chasse et de Faune Sauvage du même nom. Cette tranquillité et sa superficie expliquent l'importance des stationnements migratoires et hivernaux d'oiseaux d'eau. En outre, le lac se trouve en plein sur l'important couloir de migration des espèces d'Europe orientale et septentrionale et de nombreux oiseaux peuvent y être observés en migration active. Les meilleurs endroits pour cela se trouvent sur les digues côté ouest ou au niveau du lieu-dit de la Brèche voire de l'église de Champaubert ou du Port de Giffaumont, côté est. L'espèce phare est bien entendu la Grue cendrée puisque 50 000 à 100 000 oiseaux y stationnent à chaque migration (jusqu'à 73 000 fin novembre 2000) soit 30 à 60 % de la population transitant par la France et 10 000 à 20 000 y hivernent, mais d'autres espèces spectaculaires et / ou rares s'y rencontrent.

Périodes favorables : principalement de février à mai et de juillet à novembre
Situation : à 16 km au sud-est de Vitry-le-François-51 et 8 km au sud-ouest de Saint-Dizier-52
Contact : LPO Champagne-Ardenne, champagne-ardenne@lpo.fr

Le Jura alsacien (Haut-Rhin)

Le Jura alsacien est sans doute un des hauts lieux dans l’Est de la France pour la migration post-nuptiale des rapaces et des grands voiliers. Les communes de Wolschwiller et de Winkel au sud de Mulhouse le long de la frontière suisse se situent en amont de la « trouée de Belfort », ce qui permet aux oiseaux de s’engouffrer dans la vallée du Rhône en évitant les sommets vosgiens et alpins.

En 20 années de suivi non exhaustif effectué par les ornithologues locaux, près de 40 000 rapaces ont été observés, par exemple, rien que le 28 août 2004, 1327 bondrées apivores ont empruntés cet itinéraire. En dehors des rapaces, la cigogne noire et la cigogne blanche sont régulièrement de passage.

Période favorable : août à novembre
Situation : communes de Wolschwiller et de Winkel au Sud de Mulhouse
Contact : LPO Alsace, alsace@lpo.fr

Col de la Croix d'Auterre (Saone et Loire)

Idéalement placé au sud de la Vallée de la Grosne, il constitue un véritable goulet pour les oiseaux migrateurs. Enclavé entre le val de Saône et le val de Loire, il culmine à 556 mètres, annonçant les premiers reliefs des monts du beaujolais situés en aval. L’agriculture et la sylviculture sont omniprésentes sur le site induisant une grande diversité paysagère.

Le premier suivi a eu lieu en 1994, initié par des bénévoles de l’A.O.M.S.L. (Association Ornithologique et Mammalogique de Saône et Loire). L’accueil du public se fait au grés des personnes qui viennent sur le site par curiosité et lors d’événement particulier (journée ciel ouvert, journée mondiale de l’oiseau libre). Les observations sont souvent exceptionnelles, les oiseaux passant très près des observateurs surtout par vent de secteur sud. Ce col nécessiterait un suivi plus régulier alors avis aux amateurs...

Périodes favorables : octobre
Situation : 4 km de Matour en direction d'Aigueperse/La Clayette
Contact : AOMSL

La Capelette / Désert de Saint-Ferréol (Tarn)

Si de belles observations peuvent être réalisées un peu partout en Montagne Noire, la partie occidentale du massif (d’Escoussens à Revel) reste la plus favorable à la découverte de la migration postnuptiale. Le site de « La Capelette – Désert de Saint-Ferréol », dominant les villages de Dourgne et de Massaguel, offre un excellent point de vue pour guetter les migrateurs. Ce secteur a fait l’objet d’un suivi régulier (mais pas permanent) au cours de l’automne 2003 ce qui a permis de comptabiliser plus de 2300 rapaces migrateurs, dont 1900 Bondrées apivores, et plus de 18500 Pigeons ramiers.

L’avifaune locale de ce petit plateau calcaire, classé Natura 2000, vaut également le détour : Circaète Jean-le-Blanc, Aigle botté, Busards cendré et Saint-Martin,  Pie-grièche écorcheur, Fauvettes des jardins et mélanocéphale... Des sorties de découverte et d’observation sont organisées par la LPO Tarn au cours de l’automne.

Période favorable : fin juillet à début novembre
Conditions optimales : vents faibles à modérés de Nord à Nord-ouest et couverture nuageuse partielle.
Situation : à partir de Dourgne, suivre sur environ 6 km la D12 en direction d’Arfons. A la sortie d’un virage en épingle prendre à gauche direction « Le Fromatge – Les Carles » puis à nouveau à gauche au bout d’1 km (panneau « Deltaplane »). Le chemin de terre menant au site se trouve 1 km plus loin sur la droite. L’observation se fait depuis la chapelle ou des environs du relais plus à l’Est.
Contact : LPO Tarn, a.calvet@caramail.com

Mont Avrelot (Yonne)

Situé en marge des axes principaux français de migration, ce mont permet tout de même d'observer une migration diffuse qui souvent sans qu'on s'en aperçoive traverse sur un front large notre pays. Un suivi ponctuel y est effectué par les bénévoles de la LPO Yonne qui organise à la mi-octobre une journée d'observation continue depuis 1996. Cette manifestation est l'occasion pour le grand public bourguignon d'admirer en migration : Pigeon ramier, Pinson des arbres, et Alouette des champs pour les plus nombreux, mais aussi de nombreuses autres espèces.

Période favorable : fin août à fin octobre
Situation : sur la commune d'Avrolles
Contact : LPO Yonne, yonne@lpo.fr