fr
de
it
en
es
nl
 Visiteur Anonyme 
Accueil
Base de données
 - 
Accueil base de données
 - 
Notre charte
  Les observations
    - 
Synthèse annuelle
  Les galeries
    - 
Toutes les photos
  Statistiques d'utilisation
Qu'est-ce que la migration ?
Les sites de migration
Connaître les migrateurs
Ressources et liens
La mission migration
Les partenaires
Col des Bagenelles - Bonhomme (Le), Haut-Rhin (68)
Présentation
Les synthèses
Les nouvelles
Les bilans
Les fiches descriptives des sites

Afficher:
https://cdnfiles2.biolovision.net/www.migraction.net/pdffiles/news/small/BagenellesaChristianDRONNEAU-4588.jpg
https://cdnfiles2.biolovision.net/www.migraction.net/pdffiles/news/small/BagenellesdChristianDRONNEAU-3383.jpg
Toutes les photos

Environnement et cadre naturel du site

Ce col est situé à environ 7 km au nord du col du Bonhomme, dans la partie nord de ce qu’il est convenu d’appeler les Hautes-Vosges. Au-delà, on pénètre dans le domaine des Vosges moyennes. A la différence de la majorité des cols qui sont situés plus au sud et qui jalonnent la grande crête des Vosges, son orientation n’est pas est-ouest mais nord-sud. Il ferme en effet la longue vallée en auge de Ste-Marie-aux-Mines qui débute à la hauteur de Sélestat dans le Bas-Rhin et qui s’achève au col des Bagenelles dans le Haut-Rhin, après s’être incurvée vers le sud. Cette orientation nord-sud provoque un important effet de canalisation sur les oiseaux, malgré la faible altitude des lieux. C’est le domaine de la hêtraie-sapinière montagnarde, parsemée de plantations d’Epicéas ou de Pins sylvestres selon les stations. Au col même et dans les fonds de vallée, la forêt cède la place aux pâturages à bovins ou aux prairies de fauche. Le versant sud du col, c’est à dire celui qui donne sur Le Bonhomme, est plus agricole que le versant nord encore largement boisé. Le col des Bagenelles se situe dans le Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges.

Historique du suivi et enjeux environnementaux

Les premiers relevés d’oiseaux migrateurs à ce col datent des années 1970 et les premières données chiffrées de 1976, à l’occasion d’un comptage simultané effectué sur la plupart des cols vosgiens. Un suivi plus systématique du col a été réalisé de 1987 à 1991 par un petit groupe d’observateurs de Colmar, animé par Olivier Gilg. Depuis, il n’y a plus eu aucun recueil de données.

Ce col, comme la majorité dans les Vosges, n’est pas chassé. Par contre, c’est un axe de passage usité par les touristes pour relier Ste-Marie-aux-Mines au Bonhomme, d’où un évident manque de tranquillité certains jours.

Intérêt ornithologique, espèces emblématiques

C’est surtout le passage d’automne qui a été étudié. Mais compte-tenu de l’orientation N-S du col, il est possible que le passage printanier offre également un intérêt.

A la hauteur de Sélestat, une partie des oiseaux migrateurs qui empruntent le fossé rhénan pénètre dans la vallée de Ste-Marie-aux-Mines, où ils sont canalisés jusqu’au col des Bagenelles. Une partie des oiseaux qui survole les Vosges moyennes (massif du Champ du Feu) emprunte aussi cette voie. Une fois le col franchi, les oiseaux se dirigent vers un autre col tout proche situé à plus faible altitude, le col du Louschbach, et cinglent vers le S par le vallon du Valtin.

Les espèces migratrices les plus abondantes sont par ordre d’importance décroissant les fringilles, les hirondelles, le Pigeon ramier, les pipits, les alouettes, les bergeronnettes, etc.

Calendrier, déroulement de la migration

En juillet, ne passent que des Martinets noirs et quelques hirondelles. Au mois d’août, ces dernières deviennent de plus en plus fréquentes et les premiers fringilles, pipits et bergeronnettes font leur apparition. De mi-août à mi-deptembre, c’est le temps des insectivores : diurnes ou nocturnes, de nombreux petits Turdidés, Motacillidés et Sylviidés font une halte migratoire au col ou passent sans s’arrêter. Les fringilles migrent par milliers en octobre : pinsons, chardonnerets, linottes, tarins, etc. Le flux maximal survient du 10 au 20, pendant leur pic de passage (notamment le Pinson des arbres) et celui du Pigeon ramier. Octobre voit également passer les alouettes, l’Etourneau sansonnet et les mésanges. A la fin du mois, les Pinsons du Nord arrivent en masse certaines années. Courant novembre, les passages déclinent rapidement (fringilles, grives, étourneaux, …) et ils deviennent de plus en plus irréguliers lorsque les premières neiges se mettent à tomber.

Modalités d’accueil

Site vierge de tout dispositif d’accueil naturaliste. 

Accès

L’accès se fait en voiture, soit par le nord depuis Sélestat via Ste-Marie-aux-Mines (D48), soit par le sud depuis Colmar via Le Bonhomme (D48).

Hébergement et restauration conseillés

La ferme-auberge « La Graine Johé » (réseau AMAP - Associations pour le maintien d'une agriculture paysanne) située un peu en contre-bas du col, sur le versant N, offre des repas marcaires et fabrique son propre munster fermier. Le Bonhomme (4,5 km) et surtout, Ste-Marie-aux-Mines (13 km), offrent d’autres possibilités de restauration, ainsi que de l’hébergement.

Contact

Transmettre vos données à la LPO Alsace : mailto:alsace.conservation@lpo.fr

Auteur de la fiche

Christian Dronneau (mailto:dronneau@club-internet.fr)

Visionature
VisioNature est un outil développé avec la collaboration du réseau LPO. Grâce aux technologies Internet, débutants, amateurs et professionnels naturalistes, peuvent partager en temps réel leur découverte et ainsi améliorer la connaissance et la protection de la faune

Biolovision Sàrl (Switzerland), 2003-2024