fr
de
it
en
es
nl
 Visiteur Anonyme 
Accueil
Base de données
 - 
Accueil base de données
 - 
Notre charte
  Les observations
    - 
Synthèse annuelle
  Les galeries
    - 
Toutes les photos
  Statistiques d'utilisation
Qu'est-ce que la migration ?
Les sites de migration
Connaître les migrateurs
Ressources et liens
La mission migration
Les partenaires
Pie-grièche écorcheur (Lanius collurio)
Fig. 1 - Urska Koce (Saxifraga)
Fig. 1

Pie-grièche écorcheur, Lanius collurio (Linné, 1858)

Classification (Ordre, Famille) : Passériformes, Laniidés

Description de l’espèce

La Pie-grièche écorcheur, passereau de taille moyenne, à la silhouette d'un rapace en miniature, présente un dimorphisme sexuel accusé.

Le mâle adulte, vivement coloré, arbore un manteau brun roux, une calotte et un croupion gris cendré, une queue noire bordée de blanc à la base et des parties inférieures d’une couleur rose vineux plus ou moins intense selon les individus. Le bec et les pattes sont noirs. Le masque de « bandit de grand chemin », typique de la famille des Laniidés, est noir aussi et s’étend sur les lores, les yeux et la zone parotique.

La femelle adulte est beaucoup plus terne, un peu couleur moineau avec un dessus plus ou moins brun-gris, parfois roussâtre (variable). Son masque facial est moins net que chez le mâle et son dessous d’un blanc jaunâtre sale est fortement vermiculé, barrée de lignes noires. Certaines femelles, probablement âgées (BEAMAN & MADGE, 1998) se rapprochent du plumage du mâle, montrant une couleur rousse plus vive, qui fait ressortire une calotte et une nuque gris bleu plutôt sombre et des bordures blanches plus nettes (LEFRANC, 2004).

Le juvénile, très semblable à la femelle adulte, s’en distingue surtout par les dessins en forme de croissants qui ornent ses parties supérieures. Il conservera ce plumage à l’aspect écaillé même après la mue post-juvénile qui commence peu de temps après la sortie du nid.

Une mue complète a lieu dans les quartiers d’hiver africains de novembre à mars.

Le chant, gazouillis comprenant de nombreuses imitations, très limité dans le temps, relativement peu audible, ne permet guère de repérer l’espèce. Par contre, les cris territoriaux du mâle, un peu nasillards et lancés à son arrivée au printemps, sont très typiques et s’entendent de loin. Les cris d’alarmes, des sons durs et explosifs sont communs à toutes les pies-grièches (Tous les oiseaux d’Europe, Jean-Claude Roché, CD n° 4, plage n° 45).

Longueur totale du corps : 16 à 17 cm. Poids : généralement 25 à 40 g.

Difficultés d’identification (similitudes)

Elles ne concernent que les jeunes oiseaux qui sont assez semblables à des jeunes de la Pie-grièche à tête rousse Lanius senator, plus rare et à affinités méridionales. Les jeunes senator présentent une couleur de fond plus pâle, plus argentée avec des scapulaires clairs et une petite tache blanchâtre à la base des rémiges primaires.

Répartition géographique

L’espèce niche dans une grande partie du paléarctique occidental, depuis le nord du Portugal, à travers toute l’Europe et vers l’est jusqu’en Sibérie. Au nord, dans les pays scandinaves, elle dépasse localement les 60 ° N de latitude. Au sud, la limite de l’aire de nidification suit souvent les côtes méditerranéennes ; au Portugal et en Espagne l’espèce ne se reproduit cependant que dans les régions montagneuses les plus nordiques.

En France, où sa répartition tend à coïncider avec l’isotherme de 19° C de juillet, la Pie-grièche écorcheur est rare au nord d’une ligne reliant Nantes (Loire-Atlantique) à Charleville-Mézières (Ardennes). Dans le Midi méditerranéen, à part quelques exceptions, sa nidification ne commence à être régulière que dans l’arrière-pays, généralement en moyenne montagne à partir de 600-700 m d’altitude (sauf en Corse où elle peut être trouvée à partir du littoral). Dans les Alpes, l’altitude maximale connue est de 2160 m à Bonneval-sur-Arc dans le Parc de la Vanoise.

L’aire d’hivernage de la Pie-grièche écorcheur commence dans le sud du Kenya et s’étend pratiquement sur tout le sud de l'Afrique.

Ecologie

La Pie-grièche écorcheur est une espèce typique des milieux semi-ouverts. Les mots-clés qui résument ses besoins fondamentaux sont : buisson bas épineux, perchoirs naturels ou artificiels d’une hauteur comprise entre 1 et 3 m, zones herbeuses et gros insectes.

Actuellement, les milieux les mieux pourvus en pies-grièches écorcheurs se caractérisent par la présence de prairies de fauche et/ou de pâtures extensives, parfois traversées par des haies, mais toujours plus ou moins ponctués de buissons bas (ronces surtout), d’arbres isolés et d’arbustes divers, souvent épineux et clôtures (barbelés).

Espèce typique des milieux intermédiaires, la Pie-grièche écorcheur évite totalement les forêts fermées, mais aussi des milieux ouverts y compris prairiaux quand ils sont complètement dépourvus de végétation ligneuse. En forêt, dans le cadre des traitements en futaie régulière, elle peut être présente dans les premiers stades de la régénération, notamment après les coupes d’ensemencement. Elle se trouve également dans ce milieu après des perturbations de type tempête ou incendies qui ouvrent les peuplements. La physionomie de la végétation se rapproche alors sans doute de celle du milieu originel. La Pie-grièche écorcheur est aussi une espèce typique des milieux agro-pastoraux, à condition cependant que ces derniers offrent des possibilités de nidification (buissons) et de chasse (perchoirs).

Comportement

La migration post-nuptiale, qui peut commencer très tôt pour les oiseaux qui ont échoué dans leur reproduction, bat son plein entre mi-juillet et mi-août. En France, les observations se raréfient progressivement en septembre, pour devenir exceptionnelles en octobre ou plus tard. La Pie-grièche écorcheur, migrateur nocturne, fait partie des rares espèces d’Europe occidentale à avoir une migration orientale. Tous les oiseaux du pays, mais également, par exemple, ceux d’Espagne ou du Portugal, se dirigent vers la péninsule Balkanique avant de gagner l’Egypte et de poursuivre leur route sur le continent africain.

Le départ des zones d’hivernage a lieu entre mi-mars et mi-avril. Au printemps, les premiers oiseaux arrivent en France à la fin avril ou au début de mai, après avoir suivi un itinéraire différent de celui de l’automne. La Pie-grièche écorcheur quitte en effet l’Afrique à partir de l’Ethiopie ou de la Somalie, pour poursuivre son trajet vers le nord en remontant la péninsule Arabique avant de passer par le Moyen Orient puis la Turquie. L’espèce effectue donc une véritable migration « en boucle ».

Dans les jours qui suivent son retour de migration, le mâle, arrivé souvent en premier, se fait remarquer par ses cris caractéristiques. Il est alors perché au sommet des plus hauts arbres qui parsèment son futur territoire.

L’espèce qui chasse à l’affût est souvent bien visible. La plupart des proies sont prélevées au sol ou dans la basse végétation, mais parfois aussi, surtout par beau temps, dans l’espace aérien. Chaque couple occupe un espace vital généralement compris ente 1,5 et 3 ha, volontiers à proximité d’autres couples. Des secteurs particulièrement attractifs peuvent regrouper jusqu’à 6 couples aux 10 ha.

La Pie-grièche écorcheur empale parfois ses proies sur un "lardoir" afin de faciliter leur dépeçage et constituer un garde-manger.

Reproduction et dynamique des populations

La nidification de l’espèce suit très rapidement son retour de migration. Le nid, généralement construit entre 0,5 et 1,5 m dans un buisson, le plus souvent épineux (prunelliers, aubépines, ronces, etc.), reçoit en principe entre 4 et 6 œufs à partir de la 1ère décade de mai. Mais le pic de ponte se situe vers la fin de ce mois et au début de juin. Il y a très rarement une seconde ponte normale. Les couvées de remplacement, après destruction ou abandon, sont par contre fréquentes et la saison de ponte peut s’étirer jusqu’au début de juillet.

L’incubation, qui dure 14 ou 15 jours, est assurée uniquement par la femelle.

Normalement, les jeunes quittent le nid à l’âge de deux semaines (extrêmes 11 jours en cas de dérangement et 18 jours en cas de mauvais temps).

Le succès de la reproduction dépend de deux facteurs essentiels, variables dans le temps et dans l’espace : la pression de prédation sur les œufs et les poussins et les conditions météorologiques. Des pluies persistantes et/ou des températures très basses au moins de juin peuvent avoir un impact catastrophique, notamment en réduisant l’accessibilité à la nourriture. Dans une étude menée sur 6 ans dans les Vosges (LEFRANC, 1979), 54 % des œufs pondus (n=879) ont produit des jeunes à l’envol. Le pourcentage de couples connaissant l’échec total a varié entre 7 et 30,5 % (Moyenne = 19 %). La mortalité d’une année à l’autre des mâles adultes, en principe très fidèles à leur territoire, a pu être estimée à un peu moins de 50 % à l’occasion d’une étude à très long terme en Allemagne (JAKOBER & STAUBER, 1987). D’après cette même étude, la longévité potentielle de la Pie-grièche écorcheur est de l’ordre de 5 à 6 ans. Un oiseau bagué au nid a cependant été contrôlé comme mâle adulte 10 ans et deux mois plus tard (GLUTZ von BLOTZHEIM & BAUER, 1993).

Régime alimentaire

La Pie-griècheécorcheur est très opportuniste et généraliste. Toutes les études confirment qu’elle est avant tout insectivore (synthèse in LEFRANC, 2004), mais que les petits vertébrés (amphibiens, reptiles, oiseaux, mammifères) constituent souvent près de 5 % de ses captures soit 25 à 50 % de la biomasse ingérée, ce qui est loin d’être négligeable. Presque tous les ordres d’insectes sont susceptibles de figurer au menu, mais l’on trouvera surtout des hyménoptères, des orthoptères et des coléoptères. Parmi ces derniers, deux familles sont fort bien représentées : les Carabidés et les Scarabéidés. Gastéropodes et araignées sont capturés de temps à autre, ces dernières surtout pour nourrir les poussins pendant la 1ère semaine. La Pie-grièche écorcheur sait fort bien profiter des abondances locales et temporaires de certaines espèces comme, par exemple, certaines années, des campagnols ou, en juin, du Hanneton des jardins.

Habitats de l’Annexe I de la Directive Habitats susceptibles d’être concernés

La liste des habitats de l’annexe 1 susceptibles d’être concernés est longue. On trouvera quelques exemples ci-dessous. On retiendra que les écosystèmes méditerranéens sont généralement évités en période de reproduction (sauf en Corse).

4030 - Landes sèches européennes (Cor. 31.2)

6210 - Pelouses sèches semi-naturelles et faciès d’embuissonnement sur calcaire (Cor. 34.31 à 34.34)

6410 - Prairies à Molinia sur sols calcaires, tourbeux ou argilo-limoneux (Molinion caerulea) (Cor. 37.31)

6510 - Prairies maigres de fauche de basse altitude (Alopecurus pratensis, Sanguisorba officinalis) (Cor. 38.22)

6520 - Prairies de fauche de montagne(Cor. 38.3)

Statut juridique de l’espèce

Espèce protégée au niveau national (article L 411-1 du Code de l’Environnement ; article 1 de l’arrêté du 17 avril 1981 modifié). Inscrite à l’annexe I de la directive Oiseaux et à l’annexe II de la convention de Berne.

Présence de l’espèce dans les espaces protégés

L'espèce est peu présente dans le réseau de Réserves Naturelles de France (RNF). Elle habite en revanche plus de la moitié des Zones de Protection Spéciale (ZPS), les deux principales étant le Haut Val d'Allier et les Gorges de la Loire, avec chacune 1 000 à 2 000 couples. Elle est également présente dans les Parcs Nationaux de la Vanoise et des Cévennes et les Causses méridionaux.

Etat des populations et tendances d’évolution des effectifs

Le statut de conserveration de l'espèce est considérée comme défavorable en Europe en raison d’un déclin historique avéré (BirdLife International, 2004). Les effectifs européens sont estimés entre 6,3 et 13 millions de couples. Au cours des quatre dernières décennies, l’espèce a surtout régressé aux limites nord-ouest de son aire de répartition et un peu partout à basse altitude. Pour l’Europe et pour la période 1970-1990, TUCKER & HEATH (1994) indiquaient un déclin dans 21 pays, une stabilité dans 11 autres.

En France, le statut de conservation de la Pie-grièche écorcheur est considéré comme « En déclin » (ROCAMORA & YEATMAN-BERTHELOT, 1999). Au 19e siècle et au début du 20e siècle, l’espèce était beaucoup plus répandue dans le nord-ouest et le nord. La limite de l’aire de répartition a progressivement glissé vers le sud-est. A partir des années 1960, cette pie-grièche a également connu un fort déclin dans les plaines etles vallées. Depuis 15 à 20 ans des fluctuations assez sensibles sont notées avec parfois des augmentations locales assez spectaculaires dans les secteurs restés favorables, mais sans observer une extension de l’aire de nidification (CHABOT, 1999 et LEFRANC, 1999). Le programme de Suivi Temporel des Oiseaux Communs du MNHN ne permet pas de mettre en évidence un déclin significatif des populations, dont la taille est estimée à au moins 150 000 couples à la fin des années 1990 (LEFRANC, 1999) et entre 120 000 et 360 000 couples en 2000 (BIRDLIFE INTERNATIONAL, 2004). L’Auvergne compterait à elle seule au moins 65 000 couples (Duboc, 1994).

Menaces potentielles

Le déclin généralisé de la Pie-grièche écorcheur qui reste, et de loin, la pie-grièche la plus commune de France et d’Europe, est bien réel, même s’il paraît moins apparent et moins dramatique que celui des autres pie-grièches. Outrel'influence possible du changement climatique, la disparition ou la raréfaction de cette espèce dans de nombreuses zones de plaine résulte des changements, souvent brutaux, des pratiques agricoles intervenus au cours des 40 dernières années: recul des prairies (moins 25 % entre 1970 et 1995, IFEN, 1996), conséquences des remembrements, importante régression des haies (perte annuelle d’environ 45 000 km par an entre 1975 et 1987 selon POINTEREAU, 2002). Cette tendance se poursuit en bien des régions.

L’utilisation accrue de pesticides a probablement eu un rôle très négatif par son impact sur les populations d’invertébrés. Les produits vétérinaires et notamment les helminthicides, utilisés pour le traitement parasitaire du bétail, peuvent également avoir un impact considérable sur les écosystèmes pâturés (LUMARET, 2001), et dans les zones où les coléoptères et les diptères coprophages constituent une part importante des proies de la Pie-grièche écorcheur, l’impact peut là aussi être important. Il en est de même des opérations d’intensification de l'exploitation des prairies qui en appauvrit la composition floristique et la faune entomologique au détriment de cette pie-grièche (ELLENBERG, 1986 ; LEUGGER-EGGIMAN, 1997).

Globalement la régression de formes d’agriculture extensives basées sur la polyculture-élevage et surtout sur l’élevage de bovins ou d’ovins a été très défavorable. Les moyennes montagnes, moins exposées à cette évolution, constituent aujourd'hui des zones refuges. Elles peuvent cependant devenir inhospitalières avec le retour spontané ou assisté de la forêt qui suit l'abandon des activités agricoles.

Propositions de gestion

La création de bandes herbeuses est à privilégier absolument, en lien avec le maintien ou la restauration d’éléments fixes du paysage : relief, canaux, haies, arbres isolés,…. Il est également nécessaire de conserver et restaurer les prairies de fauches, les zones herbeuses et de pâture, en évitant l'utilisation de produits chimiques (LEFRANC in ROCAMORA & YEATMAN-BERTHELOT, 1999). Les remembrements devraient être limités et les mesures agri-environnementales sont à encourager dans les grands ensembles herbagés et aux paysages de polyculture-élévage.

Localement, et notamment dans les sites protégés, un certain nombre d’opérations expérimentales pourraient avoir lieu pour tenter d’augmenter la capacité d’accueil, sachant que l’espèce aime bien se regrouper en agrégats. Pour favoriser l’accessibilité aux proies potentielles, on pourrait prévoir de planter des perchoirs tous les 20 m et situés à au moins 20-40 m du nid. En cas d’absence de vaches ou de moutons, l’herbe pourrait être fauchée par bandes afin de créer des zones alternatives d’herbe haute et d’herbe basse, favorables à toutes les pies-grièches. Les possibilités de nidification pourraient être favorisées grâce à un entretien adéquat des haies par un système de taille en rotation. Il serait aussi souhaitable de pérenniser ses sites de reproduction au sein des habitats secondaires tels que les zones forestières ouvertes ou les parcelles mises en régénération.

Concernant l’utilisation des produits vétérinaires vermifuges à diffusion lente, les molécules à utiliser doivent être choisies en fonction de leur compatibilité avec le maintien d'une entomofaune variée.

Etudes et recherches à développer

La Pie-griècheécorcheur a fait l’objet de nombreuses études et suivis en Europe. Ses exigences écologiques sont globalement bien connues, mais des champs de recherche approfondies restent ouverts, tels que la mesure du succès de la reproduction et de l’impact des prédateurs dans différents types de territoires, la mortalité des juvéniles entre la sortie du nid et le départ en migration et, surtout, les relations de l’espèce avec son milieu et principalement avec sa nourriture. Ces travaux doivent s’inscrire dans le double contexte actuel du changement climatique et de l’avancée de l’agriculture industrielle.

Le suivi local et à long terme des populations garde également tout son intérêt, ainsi que des recensements périodiques à l’échelle régionale et nationale. Pour ce dernier aspect, il est possible de s’inspirer d’une démarche exemplaire effectuée en Alsace (MULLER, 1998). Dans cette région, six secteurs sont recensés annuellement pour connaître l'évolution de la population (ODONAT, 2006).

Bibliographie

BEAMAN, M. & MADGE, H. (1998). - Guide encyclopédique des oiseaux du Paléarctique occidental. Nathan. P. 726-727.


BIRDLIFE INTERNATIONAL (2004).- Birds in Europe: population estimates, trends and conservation status. Cambridge, UK: Birdlife International. (BirdLife Conservation Series n°12), 374 p.

CHABOT, E. (1999).- La Pie-grièche écorcheur dans le nord-ouest de la France. Aves, 36 : 141-178.

DEFLANDRE, M. (2001). - La Pie-grièche écorcheur Lanius collurio dans les marais de la Dives et en Normandie (Nord-Ouest de la France. Alauda 69 (1), pp. 163-165.

DUBOC, P. (1994).- Statut auvergnat des Pies-grièches. Synthèse régionale de l’enquête nationale. Le Grand-Duc, 45 : 14-18.

ELLENBERG, H. (1986).- Warum gehen die Neuntöter Lanius collurio in Mitteleuropa im Bestand zurück? Corax, 12 : 34-46.

GLUTZ von BLOTZHEIM, U. N. & BAUER K. M. (1993).- Handbuch der Vögel Mitteleuropas.Vol. 13/II : Passeriformes (4e partie) Sittidae-Laniidae. Aula, Wisbaden.

GRISSER, P. (1995). - Premiers éléments sur l'évolution d'un peuplement de Pies-grièches Lanius sp. en Dordogne. Alauda 63 (2), pp. 89-100.

IFEN, (1996).- Régression des milieux naturels: 25% des prairies ont disparu depuis 1970. Données de l’Environnement n° 25: 1-4.

JACOB, J.-P. (1999).- La situation des Pies-grièches écorcheurs (Lanius collurio) et grises (Lanius excubitor) en Wallonie (Belgique). Aves,36 : 7-30.

JAKOBER, H. & STAUBER, W. (1987).- Zur populationsdynamik des Neuntöters(Lanius collurio). (Artenschutzsymposium Neuntöter). Beih. Veröff. Naturschutz Landschaftsplege Bad-Württenberg, 48 : 71-78.

LABATUT, S., CHEYROU, D. & LETELLIER, Y. (1999).- Marais de Bruges et Pie-grièche écorcheur. Sud-Ouest Nature (Sepanso), 104 : 12-15.

LEFRANC, N. (1979).- Contribution à l’écologie de la Pie-grièche écorcheur Lanius collurio dans les Vosges moyennes. L’Oiseau et la RFO, 49 : 245-298.

LEFRANC, N. (1999).- Les Pies-grièches Lanius sp. en France : répartition et statut actuels, histoire récente, habitats. Ornithos, 6 : 58-82.

LEFRANC, N. (2004).- La Pie-grièche écorcheur. Belin/Eveil Nature, Paris, 96 p.

LEUGGER-EGGIMANN, U. (1997).- Parental expenditure of Red-backed Shrikes Lanius collurioin habitats of varying farming intensity. Thèse. Univ. Bâle, Allschwill.

LUMARET, J.P. (2001).- Impact des produits vétérinaires sur les insectes coprophages : conséquences sur la dégradation des excréments dans les pâturages.Réunion du Comité scientifique de la Réserve Naturelle de Hauts-Plateaux du Vercors.Lans-en-Vercors, le jeudi 25 janvier 2001. Produits vétérinaires, pastoralisme et biodiversité.

MULLER, Y. (1998).- La Pie-grièche écorcheur (Lanius collurio) oiseau de l’année 1998 en Alsace. Bilan de l’enquête. Ciconia, 22 : 81-98.

ODONAT (Coord.). (2006). - Suivi des indicateurs de la biodiversité en Alsace - Rapport annuel 2006. Région Alsace, Département du Bas-Rhin et Département du Haut-Rhin - 96 p.

OLSSON, V. (1995).- The Red-backed Shrike Lanius collurio in southeastern Sweden : breeding biology. Ornis Svecica 11 : 97-99.

POINTEREAU P. (2002).- Les haies, évolution du linéaire en France depuis quarante ans. In : Courrier de l’environnement de l’INRA, n°46 p.69- 73.

ROCAMORA, G. & YEATMAN-BERTHELOT (1999). - Oiseaux menacés et à surveiller en France. Liste rouge et recherche de priorités. Populations. Tendances. Conservation. Société d'Etudes Ornithologiques de France & Ligue pour la Protection des Oiseaux. Paris, 560 p.

TUCKER, G. M. & HEATH, M. F. (1994).- Birds in Europe : their conservationstatus. Birdlife International, Cambridge. 600 p.

VAN NIEUWENHUYSE, D. (1996).- Propositions pour la conservation de la Pie-grièche écorcheur Lanius collurio. Alauda, 64 : 45-55.

Source: rédacteur Norbert LEFRANC - Cahiers d'habitat Oiseaux

Visionature
VisioNature est un outil développé avec la collaboration du réseau LPO. Grâce aux technologies Internet, débutants, amateurs et professionnels naturalistes, peuvent partager en temps réel leur découverte et ainsi améliorer la connaissance et la protection de la faune

Biolovision Sàrl (Switzerland), 2003-2024