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Pouillot fitis (Phylloscopus trochilus)
Fig. 1 - Luc Hoogenstein (Saxifraga)
Fig. 1

Pouillot fitis Phylloscopus trochilus (Linné, 1758)

Classification (Ordre, Famille) : Passériformes, Sylviidés 

Description de l’espèce

De la taille d’une Mésange bleue (Parus caeruleus), plutôt élancé, de teinte générale vert-olive (dessus) et blanchâtre (dessous), le pouillot fitis présente peu de marques distinctives, si ce n’est un sourcil, blanc ou jaunâtre, assez marqué. Il a souvent la gorge et la poitrine lavées de jaune. La coloration présente des nuances individuelles et évolue avec l’usure du plumage, les individus adultes fraîchement mués étant plus jaunes dessous. Certains individus peuvent être très gris (HARRIS et al., 1992). Les pattes sont le plus souvent claires. Les sexes sont semblables. Les juvéniles ressemblent aux adultes mais sont tous très jaunes en dessous. Il s’agit de l’une des très rares espèces de Passereaux où les adultes effectuent deux mues complètes annuelles : une mue a lieu sur les quartiers d’hiver, l’autre sur les zones de reproduction, juste après la nidification, du moins à la latitude de la France et à l’exception des individus nichant tard. La quasi totalité des oiseaux partent en migration en plumage frais.

Le chant est caractéristique (Tous les Oiseaux d’Europe, J.-C. ROCHÉ : CD 4/ plage 19), tout comme le cri habituel, bisyllabique, faible et flûté.

Longueur totale du corps : 11 cm (GEROUDET, 1957). Poids : 7-15 gr (BAKER, 1997).

Difficultés d’identification (similitudes) 

L’identification d’un individu silencieux est parfois délicate. Le pouillot véloce (Phylloscopus collybita) est sensiblement plus trapu, a un sourcil moins marqué et est plus uniformément coloré sur le dessus. Il a exceptionnellement les pattes claires mais le pouillot fitis peut les avoir assez sombres. Le pouillot de Bonelli (Phylloscopus bonelli) a une coloration des parties supérieures plus grisâtre ou brunâtre, avec un croupion distinctivement plus clair. Il est très blanc en dessous mais certains pouillots fitis, avant la mue (mai-juin), peuvent l’être aussi. Le cri du pouillot de Bonelli est plus distinctement bisyllabique. Une confusion, après la mue, est possible avec le pouillot siffleur (Phylloscopus sibilatrix). Ce dernier est toutefois assez différent. Il est plus grand, avec des ailes proportionnellement plus longues. Il est plus franchement vert sur le dessus. Les rémiges, sombres, présentent des liserés clairs. Le dessous est blanc pur et la gorge jaune.

Les jeunes oiseaux peuvent être confondus avec des Hypolaïs polyglottes (Hippolais polyglotta), plus grandes, avec une morphologie de la tête très différente et pas de sourcil. Une confusion est aussi possible avec d’autres espèces plus rares en France, en particulier les pouillots boréal et verdâtre (Phylloscopus borealis et P. trochiloides) qui ont tous deux une barre alaire claire.

Répartition géographique

Espèce paléarctique répandue, en période de reproduction, de l’Irlande aux confins du Kamtchatka, à travers toute la Sibérie, le pouillot fitis est plutôt une espèce nordique, bien représentée dans l’Arctique et qui évite la région méditerranéenne. Migrateur transsaharien, il passe l’hiver en Afrique sub-saharienne, jusqu’en Afrique du Sud.

Il occupe les deux tiers nord-est de la France. La limite de répartition continue passait entre autres par la Loire-Atlantique, la Vienne, le Cantal, la Loire, et la Savoie (RAEVEL, 1994). Cette limite n’a guère évolué au cours du temps, sauf peut-être récemment. En marge de l’aire régulièrement occupée, les cas de nidifications sont sporadiques et très dispersés ; de plus, des confusions avec des migrateurs ne sont pas à exclure (SEPOL 1993, voir plus loin). La limite de l’aire française est donc bien circonscrite. Au sein de l’aire de reproduction, la présence est compacte, tant à l’échelle de la France qu’à celle de l’Europe, ce qui est typique d’une espèce ubiquiste. En France, RAEVEL (1994) comme JIGUET & JULLIARD (2004) notent un gradient décroissant du Nord au Sud des densités de nicheurs dans les sites occupés. En Rhône-Alpes, outre l’effet de l’altitude, sa répartition coïncide assez bien avec la limite d’ensoleillement de 2050 heures/an (LEBRETON  1977).

Ecologie

Le pouillot fitis se reproduit dans les milieux buissonnants de toute nature. Il est abondant dans les milieux frais, voire humides. Parmi ses milieux de prédilection, signalons les jeunes plantations, feuillues ou résineuses, avant débroussaillage, les jeunes peupleraies sur mégaphorbiaie, les boulaies sur tourbières, les friches en voie de boisement et les taillis à courte rotation. On peut aussi le trouver dans des chênaies claires, dans les landes et formations très ouvertes où seuls quelques bouleaux servent de postes de chant. HAAPANEN (1965) signale l’importance de la présence de tapis de Graminées. Il se contente d’une petite superficie pour s’installer. Il est rare en ville (TOMBAL 1996, LE MARECHAL & LESAFFRE, 2002). Il monte à 1500 m dans le Jura Suisse (GLAYRE & MAGNENAT, 1984). En migration, le pouillot fitis stationne également dans les roselières. Sur les quartiers d’hiver, il se montre assez éclectique dans le choix de ses habitats, fréquentant volontiers les milieux « secondarisés » (MOREAU 1972, CRAMP 1992, SALEWSKI et al., 2002b mais voir SALEWSKI et al., 2002a).

Au sud de l’aire de reproduction, des densités de 0,25 à 0,4 couple à l’hectare, dans des milieux optimaux, sont considérées comme élevées (GUELIN, 1979). Au nord, la plus forte densité relevée par MULLER (1997) dans les Vosges du Nord est de 1,9 couple à l’hectare. Toutefois, des densités d’un ordre de grandeur supérieures ont été relevées ponctuellement (RAEVEL, 1991) par capture-recapture. Outre les aspects méthodologiques, de telles valeurs s’expliquent par un habitat particulièrement favorable attirant également des individus non reproducteurs.

Comportement

Le pouillot fitis est présent en France pendant la saison de reproduction et en migration. En Camargue, où l’espèce ne niche pas, la migration post-nuptiale s’étend de fin juillet à début octobre, avec un pic entre le 20 août et le 17 septembre. Au printemps, le passage a lieu de mars à fin mai, avec un maximum en avril (ISENMANN, 1993). Le retour sur les sites de nidification de France a lieu en avril et au début de mai, les mâles arrivant bien avant les femelles. Les oiseaux en route vers le nord peuvent stationner plus ou moins longuement et les mâles se mettent alors souvent à chanter ; on manque toutefois d’éléments pour affirmer qu’il s’agit d’une défense de territoire temporaire. Ce phénomène n’est pas propre au pouillot fitis, loin s’en faut, mais il est presque systématiquement renseigné dans la littérature. S’agit-il d’une particularité chez cette espèce ou plus vraisemblablement d’une conséquence de la grande abondance de migrateurs ? Toujours est-il qu’il faut prendre en compte la présence de ces nombreux transmigrateurs lors de la délimitation de l’aire vers le sud, des estimations des effectifs ainsi que du suivi du niveau d’abondance.

Reproduction et dynamique de population

Il s’agit d’une espèce polygyne facultative. Les mâles polygames peuvent avoir un ou plusieurs territoires. On observe aussi des mâles non appariés. Cette tendance pourrait varier régionalement (voir détails dans CRAMP, 1992).

La nidification du pouillot fitis est assez discrète. En mai-juin, la femelle construit, en quelques jours, un nid globuleux composé de brins d’herbes, de feuilles et de mousse. Le nid est situé à même le sol, bien camouflé. La ponte a lieu à partir de mi-mai et est constituée de 6-7 œufs en moyenne (RAEVEL, 1994). La femelle assure seule l’incubation qui dure 12 à 15 jours, et les jeunes quittent le nid à l’âge de 13 à 16 jours. Début juillet, les jeunes sont indépendants et se dispersent. La durée de la reproduction, de la ponte à l’émancipation, est de 7 à 8 semaines. Normalement, le pouillot fitis n’a qu’une ponte par an, des pontes de remplacement peuvent être observées.

En Grande-Bretagne, on a observé qu’en 30 ans, les dates de ponte se sont avancées de 5 jours. Ce phénomène est probablement lié au réchauffement climatique (CRICK & SPARKS, 1999).

La longévité maximale observée (durée de port de bague) est de 10 ans et 3 mois (STAAV, 1998).

Régime alimentaire

Le pouillot fitis consomme principalement des insectes, ainsi que des araignées en proportion variable. Il se nourrit surtout dans le feuillage et le branchage mais, par mauvais temps, il peut rester par terre le plus clair de son temps (LENNERSTED, 1983 in CRAMP, 1992). La consommation de baies en automne est chez nous sans doute marginale. Les jeunes reçoivent peu ou pas de coléoptères. Là où les pucerons sont abondants, le pouillot fitis peut en faire ses proies principales (BIBBY & GREEN, 1983), ce qui témoigne de son éclectisme en matière de choix alimentaire.

Habitats de l’Annexe I de la Directive Habitats susceptibles d’être concernés

2180 - Dunes boisées des régions atlantique, continentale et boréale (Cor. 16.29)

4020* - Landes humides atlantiques tempérées à Erica ciliaris et Erica tetralix (Cor. 31.12)

4030 - Landes sèches européennes (Cor. 31.2)

6210 - Pelouses sèches semi-naturelles et faciès d'embuissonnement sur calcaires (Festuco Brometalia) (*sites d’orchidées remarquables) (Cor. 34.31 à 34.34)

9160 - Chênaies pédonculées ou chênaies-charmaies sub-atlantiques et médio-européennes du Carpinion betuli (Cor. 41.24)

91E0* - Forêts alluviales à Alnus glutinosa et Fraxinus excelsior (Alno-Padion, Alnion incanae, Salicion albae) (Cor. 44.13, 44.3)

91D0* - Tourbières boisées (Cor. 44.A1à 44.A4)

Statut juridique

Espèce protégée (article 1er de l'arrêté modifié du 17/04/81) ), inscrite à l'Annexe II de la Convention de Bonn et à l’Annexe II de la Convention de Berne.

Présence de l’espèce dans les espaces protégés

Il n’existe pas de statistique représentative, cette espèce étant très répandue. A titre indicatif, sa densité dépassait 30 individus/10 ha. dans la RN de Camiers (62) au début des années 1990. 

Etat des populations et tendances d’évolution des effectifs

Le pouillot fitis est une des espèces d’oiseaux les plus abondantes en Europe. Son statut de conservation est favorable avec des effectifs estimés à 56-100 millions de couples (BIRDLIFE INTERNATIONAL, 2004). Les effectifs sont en baisse : - 29 % entre 1980 et 2002 (VORISEK, 2004), l’essentiel de la chute étant concentrée à la charnière entre les années 1980 et 1990. Entre 1986 et 1993, la baisse des effectifs a été de 47 % dans le sud des Iles Britanniques, mais de 7 % seulement en Ecosse. Cette évolution différentielle a été attribuée par PEACH et al. (1995) au taux de survie, qui a diminué de près de moitié dans le sud alors qu’il n’a pas changé significativement dans le nord.

En France, RAEVEL (1994), sur la base de 150 études, donnait une fourchette de 2,5 à 4,5 millions de couples. Le déclin y est plus prononcé qu’ailleurs, avec une baisse de 51 % sur la période de 1989 à 2001 qui se poursuit avec une autre perte de 20% entre 2002 et 2003 (JIGUET & JULLIARD, 2004). Par conséquent, une fourchette de 1 à 1,8 millions de couples semble une estimation raisonnable de la population actuelle.

Menaces potentielles

Le pouillot fitis n’est pas une espèce menacée mais ce sont des dizaines de milliers de couples nicheurs qui disparaissent de France chaque année. La croissance de l’urbanisation et de la circulation routière (REIJNEN & FOPPEN, 1991 ; KUITUNEN et al., 1998) sont sans doute des facteurs d’importance secondaire. La conversion des taillis sous futaie en futaie, ou simplement leur vieillissement a vraisemblablement eu et a encore un impact considérable sur les effectifs de pouillot fitis, compte-tenu des superficies concernées. Le fitis est absent durant les trois-quarts des révolutions des chênaies pédonculées bourguignonnes, alors qu’il ne disparaît pas des taillis sous futaie (FERRY et FROCHOT, 1970). Les densités plus élevées notées dans les jeunes stades de futaies régulières ne compensent pas les effets de cette longue absence. Mais la baisse est sensible même dans les meilleurs habitats, une hypothèse très plausible souvent évoquée, et entre autre récemment par JULLIARD et al., (2004), pour expliquer ce déclin généralisé serait le réchauffement climatique.

Proposition de gestion

Les taillis à courte rotation pour la production de biomasse, comme on peut en trouver au Royaume-Uni ou en Suède, sont des milieux de prédilection pour cette espèce (GORANSSON, 1994). Les faciès buissonnants des forêts riveraines de même que les boquetaux et, à un degré moindreles haies, conviennent bien à l'espèce.

Etudes et recherche à développer

Le pouillot fitis est, comparativement aux autres Passereaux, une espèce bien connue. Pour préciser les causes de son déclin, il est nécessaire de poursuivre les recherches en cours qui permettent une estimation des paramètres démographiques. Le pouillot fitis serait contraint dans sa répartition vers le sud par l’isotherme de 10 °C de juillet (CRAMP, 1992, HUSTINGS & FOPPEN, 1997). Cela correspond peut-être à une limitation physiologique qu’il conviendrait d’analyser. Plusieurs aspects de la problématique ont déjà été étudiés. Ainsi, à l’instar de plusieurs autres espèces migratrices, le pouillot fitis revient un peu plus tôt en Grande-Bretagne (COTTON, 2003) et passe de plus en plus tôt en Belgique (LEYSEN & HERREMANS, 2004) mais il revient de plus en plus tard sur les sites de nidification en Norvège (BARRETT, 2002). Il se reproduit également de plus en plus tôt en Grande-Bretagne (CRICK et al., 1997, CRICK & SPARKS, 1999). NYSTROM (1997) a montré que les mâles revenant plus tardivement étaient, comparativement aux individus à phénologie normale, en moins bonne condition physique. Une baisse continue de la survie des adultes (PEACH et al., 1995), relative à une détérioration des conditions d’hivernage, est un autre phénomène à prendre en compte, mais sur ce point, le pouillot fitis est sans doute bien moins sensible que d’autres espèces comme le pouillot siffleur par exemple, et il est peu probable que ce soit là l’explication fondamentale de la baisse des effectifs.

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Source: Cahiers d'habitat Oiseaux

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