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Tarin des aulnes (Spinus spinus)
Fig. 1 - Dirk Hilbers (Saxifraga)
Fig. 1

Tarin des aulnes, Carduelis spinus (Linné, 1758)

Classification : Passériformes, Fringillidés

Description de l’espèce

Le Tarin des aulnes fait partie des petits fringillidés de France. Assez court sur patte, il possède un bec long, très pointu pour un carduéliné. Globalement verdâtre, un dimorphisme de couleur important est observé qui s’exprime par un contraste des couleurs plus marqué chez le mâle. Ce dernier est le seul à posséder une calotte et une bavette noire. Les ailes noires pour le mâle et brunes chez la femelle possèdent une large barre jaune particulièrement visible en vol. Le croupion est jaune pur pour le mâle et jaune verdâtre légèrement strié chez la femelle. Autre critère distinctif de l'espèce, les bords externes de la queue sont jaunes alors que les rectrices centrales sont noires. Ce noir se terminant par une large bande à la pointe de l’ensemble des rectrices. Pour les deux sexes, le dos est vert strié de sombre et le ventre blanchâtre lui aussi strié de sombre. Les femelles sont plus petites que les mâles. Concernant les jeunes, ils ont une livrée proche de celle de la femelle, mais plus terne. Ils se distinguent également des adultes par l'extrémité des rectrices pointue alors qu’elle est arrondie chez les individus âgés de plus d’un an.

La mue postnuptiale des adultes, complète, commence de fin juin à début août, la postjuvénile, partielle, se déroule entre juillet et septembre.

Le chant est la plupart du temps émis du haut d’un arbre, mais peut l’être également en vol. Il est composé d’une série de gazouillis et de trilles imitatives. Le cri est beaucoup plus caractéristique. Il se compose de deux dissyllabes similaires, l’une descendant vers les graves, l’autre montant vers les aigus. (Tous les oiseaux d’Europe, J-C ROCHE, CD 4/plage 74).

Longueur totale du corps : 11,5-12,5 cm. Poids : 11 à 18 g.

Difficulté d’identification (similitudes)

Les Tarins des aulnes adultes et juvéniles peuvent être confondus avec le Venturon montagnard (Serinus citrinella) et le Serin cini (Serinus serinus). De ces trois espèces, le Tarin est la seule à posséder du jaune à la base des rectrices externes de la queue. Ce critère est retenu pour les distinguer.

Répartition géographique

Monotypique, le Tarin des aulnes est une espèce qui se reproduit essentiellement dans les contrées boréales. On le rencontre de l’Europe de l’Ouest (Grande Bretagne) jusqu’au Japon avec une interruption de répartition en Sibérie centrale. Plus au sud, l’espèce se reproduit également de l’arc alpin aux Balkans, dans le Massif Central et dans les Pyrénées. Plus à l’est, une population est également présente dans les montagnes du Caucase (CRAMP, 1994).

En France, le Tarin se reproduit régulièrement dans les montagnes des Vosges, du Jura, des Alpes, du Massif Central, des Pyrénées et des montagnes Corse. Un faisceau d’observations semblerait indiquer que l’espèce niche également dans le massif des Ardennes et sporadiquement dans les plaines comme celles de la région du Limousin (DRONNEAU in YEATMAN-BERTHELOT & JARRY, 1994 ; DUBOIS et al., 2000). La difficulté éprouvée à préciser sa répartition provient essentiellement d’éléments liés à son écologie et notamment à sa dépendance envers les graines de résineux (SHAW, 1990). Débutant ses parades hors de ses sites de nidification lors de sa migration pré-nuptiale, il apparaît également que les cartes de répartition basées pour l’essentiel sur des détections d’individus au chant sont particulièrement difficiles à interpréter (DRONNEAU in YEATMAN-BERTHELOT & JARRY, 1994 ; LEBRETON & MARTINOT, 1998). Si dans le nord de l’Europe, sa reproduction semble régulière avec une fidélité des oiseaux à leur site de nidification (SHAW, 1990), il en est autrement en France. Le Tarin est reconnu pour être un nicheur sporadique sur l’ensemble des massifs concernés. Aucune région ne semble accueillir régulièrement l’espèce en période de reproduction (DRONNEAU in YEATMAN-BERTHELOT & JARRY, 1994), exception faite pour les Pyrénées centrales qui abritent une petite population nicheuse régulière (JOACHIM et al., 1990). Certaines années, lors de fructifications exceptionnelles des résineux dans le nord de l’Europe, suit une invasion de l’espèce dans des zones plus méridionales. Ce phénomène peut être suivi d’observations de cas de reproduction sous des latitudes moins élevées, en France par exemple (DRONNEAU in ROCAMORA & YEATMAN-BERTHELOT, 1999). Les travaux menés dans les Alpes semblent montrer une plus grande régularité d’observation en période de reproduction depuis la fin des années 1970 (IBORRA in CORA, 2003). Le devenir des oiseaux après la reproduction reste inconnu. Migrateur en Europe du nord, l’espèce est notée en hiver sur l’ensemble de la France (CHAUCHEPRAT et al., 1991). L’abondance et la répartition fluctuent de façon spectaculaire d’une année à l’autre (DUBOIS et al., 2000).

Ecologie

En période de reproduction, le Tarin est une espèce boréale adepte des formations climaciques résineuses avec un isotherme de 13°C pour le mois de juillet (SNOW & PERRIN, 1998). L’espèce est également susceptible de nicher en zone boréale dans les peuplements de Bouleau (CRAMP, 1994).

En France, il fréquente les résineux au dessus de 1000 mètres d’altitude. Dans les Pyrénées et plus particulièrement en Ariège, l’espèce a été noté entre 1300 et 1400 mètres dans les sapins alors que dans les Pyrénées-Orientales il a été relevé entre 1500 et 2000 mètres (AFFRE & AFFRE, 1980). Pour les Alpes, le Tarin est signalé sans précision de l’habitat entre 1400-1500 mètres en Vanoise (LEBRETON & MARTINOT, 1998). Dans le massif du Vercors, il a été trouvé nicheur dans les pinèdes de Pin à crochet (Pinus uncinata) et pessière entre 1500 et 1800 mètres (BLACHE in CORA 2003), comme dans le Vaucluse (Ventoux). Aucune donnée sur la densité du nombre de couples nicheurs n’est disponible en ce qui concerne la France. En Europe du nord et en particulier en Finlande, les densités varient entre 1,5 couples pour des forêts de résineux du nord et 45 couples au kilomètre carré dans des forêts d’épicéa (Picea sp) (CRAMP, 1994). L'hiver en France, l’espèce fréquente une grande diversité d’habitats, du niveau de la mer jusqu’à plus de 1000 mètres d’altitude. Le Tarin affectionne particulièrement les peuplements d’Aulnes (Alnus sp) et de Bouleaux (Betula sp) (CRAMP, 1994), comme cela a été observé dans le Jura (GAUTHIER-CLERC in GOJ, 1993).

Comportement

L’ensemble des populations de Tarin semble migrateur. L’espèce chantant durant sa migration pré-nuptiale, l’arrivée effective des chanteurs sur leur site de nidification est mal connue.. A l’automne, les premiers migrateurs gagnent la France dès la mi-septembre avec un pic situé en octobre-novembre (CHAUCHEPRAT et al., 1991). L’hivernage de l’espèce est aussi complexe que sa reproduction. Sur des sites de nourrissage artificiel, approvisionnés régulièrement en graines, seulement 8% des individus sont sédentaires. Les autres sont considérés comme en transit. Ils se déplacent régulièrement tout au long de l’hiver et peuvent parcourir en une seule journée des distances comprises entre 10 et 40 km. De plus sur un même site, durant tout l’hivernage qui se termine au mois de mars, de nouveaux Tarins (migrateurs et sédentaires) sont régulièrement observés. L’origine de ce comportement n’est à relier ni au sexe, ni à l’âge ni à la taille des individus (SENAR et al., 1992). Enfin, d’importants changements de sites d’hivernage peuvent être relevées d’un hiver à l’autre : des oiseaux bagués en décembre-janvier en France peuvent être repris l’hiver suivant dans la péninsule ibérique ou en Italie, mais aussi en Europe du Nord, et même jusqu’en Bulgarie (CHAUCHEPRAT et al., 1991). Les conditions climatiques ne semblent pas non plus à l’origine de tels comportements (ERIKSSON, 1970).

Reproduction et dynamique de population

Si l’espèce est grégaire hors de la période de reproduction, elle devient territoriale lors de la nidification. Les données disponibles concernant la France ne sont pas suffisantes pour comprendre le schéma général de la reproduction de l’espèce. Dans le sud de l’écosse, la reproduction débute en avril parfois dès la mi-mars les années de bonne fructification des résineux (SHAW, 1990). En France, dans le Vercors, une femelle a été trouvée couvant le 8 mai (BLACHE in CORA, 2003). L’espèce réalise communément deux pontes. La taille est comprise entre 3 et 5 œufs exceptionnellement 6. La durée d’incubation est de 12 à 13 jours (SNOW & PERRIN, 1998). Le nid est construit en hauteur sur un résineux. Il est constitué de plusieurs matériaux (lichens, racines, herbe et toile d’araignée) (SNOW & PERRIN, 1998). Aucune information n’est disponible concernant la dynamique des populations des Tarins.

La longévité maximale observée grâce aux données de baguage est d’environ 13 ans (Staav, 1998).

Régime alimentaire

Le Tarin présente un régime alimentaire essentiellement constitué de végétaux et plus particulièrement de graines de conifères dont il paraît dépendant (SHAW, 1990 ; MC GHIE, 2002). Il se nourrit également d’autres graines et notamment de graines d’aulne, de bouleau et de plantes en particulier des graminées, des polygonacées, des crucifères et des rosacés. En période de reproduction il est dépendant des graines d’épicéa et de pins. Il en nourrit notamment ses jeunes. Les invertébrés représentent également un aliment pour les adultes et les poussins (SNOW & PERRIN, 1998). Durant l’hivernage, l’espèce fréquente abondamment les postes de nourrissage artificiels et consomme volontiers les graines de tournesol.

Habitats de l’annexe I de la directive habitat susceptible d’être concernés

9410 - Forêts acidophiles à Picea des étages montagnard à alpin (Vaccinio-Piceetea) (Cor. 42.21 à 42.23)

9430 - Forêts montagnardes et subalpines à Pinus uncinata (*sur substrat gypseux ou calcaire) (Cor. 42.4)

9540 - Pinèdes méditerranéennes de Pins mésogéens endémiques, y compris de Pinus mugo et Pinus leucodermis (Cor. 42.8)

Statut Juridique de l’espèce

Le Tarin des aulnes est une espèce protégée en France (article 1er de l’arrêté modifié du 17 avril 1981), inscrite à l’Annexe II de la convention de Berne.

Présence de l’espèce dans les espaces protégés

L’espèce est présente dans 5 parcs nationaux français à savoir les parcs des Cévennes, des Ecrins, du Mercantour, des Pyrénées et de Vanoise. La réserve naturelle des Hauts Plateaux du Vercors abrite également l’espèce (BLACHE in CORA, 2003).

Etat des populations et tendances d’évolution des effectifs

Le statut de conservation de l’espèce en Europe est considéré comme favorable, avec une population estimée entre 10 et 18 millions de couples (BIRDLIFE INTERNATIONAL, 2004). Les effectifs de l’espèce sont globalement stables dans les pays de l’est et en augmentation en Europe du nord. Les Balkans représentent la seule région où un déclin a été relevé.

En France, aucune tendance ne peut être avancée (BIRDLIFE INTERNATIONAL, 2004). Les effectifs sont estimés entre 500 et 2 500 couples entre 1998 et 2002 par BIRDLIFE INTERNATIONAL (2004) et entre 50 et 500 en 1997 par ROCAMORA & YEATMAN-BERTHELOT (1999). La population nicheuse est considérée comme « Rare » et l’hivernante comme « non évaluée » (ROCAMORA & YEATMAN-BERTHELOT, 1999). Pour autant DRONNEAU estime le nombre d’hivernants entre 100 000 et 1 million d’individus suivant les années (DRONNEAU in ROCAMORA & YEATMAN-BERTHELOT, 1999).

Menaces potentielles

Compte tenu du statut de l’espèce en France (faibles effectifs et forte variation inter-annuelle des zones de nidification) il n’apparaît pas que notre pays représente un enjeu de conservation pour l’espèce en période de reproduction d’autant plus que l’enrésinement des montagnes françaises est important et parfois même en augmentation. A l’inverse, certains hivers, lors de la présence massive de Tarins, il se pourrait que le développement de places de nourrissage puisse avoir des impacts négatifs. En effet, ces rassemblements artificiels peuvent avoir pour conséquence le développement d’épizooties et la propagation de la Salmonella typhimurium qui s’avère fatale pour les individus qui l’ont contracté (REFSUM et al., 2003).

Propositions de gestion

En période de nidification, l’absence de menaces identifiées rend difficiles les propositions de mesures de gestion. En revanche, en hiver, la propagation des épizooties sur les sites de nourrissage par concentration des oiseaux rend nécessaire la diffusion de mesures limitant les risques de contamination des oiseaux. Ces mesures consistent à limiter les concentrations d’oiseaux en évitant les agrainages de masse, et à nettoyer régulièrement les mangeoires des résidus de graines.

Etudes et recherches à développer

Le phénomène d'afflux de l’espèce en hiver et la fluctuation des effectifs de nicheurs rendent particulièrement difficile la réalisation d’études poussées sur l’écologie et la biologie du Tarin en France. Dans un contexte de réchauffement climatique, il s’avère toutefois extrêmement intéressant de pouvoir suivre ces fluctuations en les corrélant notamment avec des éléments écologiques tels que la fructification des résineux. L’accroissement récent des effectifs scandinaves pourrait également être observé dans d’autres pays tel que la France par exemple. Le suivi des populations d’oiseaux nicheurs à partir des programmes tels que ceux menés par le Centre de Recherche sur la Biologie des Populations d’Oiseaux en particulier les « Suivis Temporels des Oiseaux Communs par baguage et points d’écoute » (STOC baguage et STOC EPS) n’est pas dans l’état actuel en mesure de donner une image des fluctuations des populations de tarins. Concernant l’hivernage, les programmes de suivi des mangeoires par observation par le public et le développement de programmes de baguage spécifiques tels que le programme « Suivi des Populations d’Oiseaux Locaux mangeoire » mené par le CRBPO devra être encouragé afin de tenter de mieux comprendre les déplacements du Tarin en France et les phénomènes de fluctuation d’effectif durant cette période.

Bibliographie

AFFRE, G. & AFFRE, L. (1980). Distribution altitudinale des oiseaux dans l’est des Pyrénées français. L’oiseau et R.F.O., 50 : 1-22.

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CHAUCHEPRAT, M., DAVID, J., GELINAUD, G. (1991).- Le Tarin des aulnes Carduelis spinus. In YEATMAN-BERTHELOT. D. Atlas des oiseaux nicheurs de France en hiver. Société ornithologique de France. P 466-467.

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GAUTHIER-CLERC, M. (1993).- Le Tarin des aulnes Carduelis spinus. In GOJ. Atlas des oiseaux nicheurs du Jura. Groupe Ornithologique du Jura. P 364-365.

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Source: Cahiers d'habitat Oiseaux

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