fr
de
it
en
es
nl
 Visiteur Anonyme 
Accueil
Base de données
 - 
Accueil base de données
 - 
Notre charte
  Les observations
    - 
Synthèse annuelle
  Les galeries
    - 
Toutes les photos
  Statistiques d'utilisation
Qu'est-ce que la migration ?
Les sites de migration
Connaître les migrateurs
Ressources et liens
La mission migration
Les partenaires
Bergeronnette printanière (Motacilla flava)
Fig. 1 - Mark Zekhuis (Saxifraga)
Fig. 1

Bergeronnette printanière, Motacilla flava (Linné, 1758)

Classification (Ordre, Famille) : Passériformes, Motacillidés

Description de l’espèce

Comme toutes les bergeronnettes Motacilla pl. sp., la Bergeronnette printanière est un oiseau élancé, à la queue longue, assez haute sur pattes. La coloration générale du mâle est jaune sur les parties inférieures et vert lavé de brunâtre sur les parties supérieures. Sur les couvertures, les barres alaires sont blanches ou jaune pâle. En fonction des sous-espèces (voir ci-dessous), le pattern de la tête est variable. Chez la sous-espèce type, la plus commune en France et en Europe de l’Ouest, la tête est grise, avec un long sourcil de la base du bec en arrière de l’œil et un fin trait blanc au menton.

Les femelles sont en général plus pâles, jaune pâle à crème dessous. Le dessin de la tête est moins net que chez le mâle, le sourcil étant crème et non blanc. La distinction des femelles d’une sous-espèce à l’autre est délicate, voire souvent impossible.

Les jeunes ressemblent aux femelles, avec des couleurs plus ternes encore, les parties inférieures étant blanchâtres.

La mue post-nuptiale des adultes est complète. Elle démarre par les rémiges primaires, au cours du mois de juillet, laquelle dure environ 40 jours. Les oiseaux peuvent engager leur migration d’automne avant d’avoir fini leur mue. La mue prénuptiale est partielle et touche, la tête, le corps, tout ou partie des tertiaires et un nombre variable de couvertures et de rectrices. Cette mue débute en janvier-février et s’achève en mars-avril. De même, la mue post-juvénile touche à peu près les mêmes zones. Elle débute lorsque les oiseaux ont environ 6 semaines et dure également 6 semaines. Les oiseaux juvéniles quittent donc l’Europe en ayant partiellement mué, bien que certains migrent en septembre, arborant encore un plumage quasi juvénile (donc sans avoir encore mué) (Cramp et al., 1998).

Le cri de l’espèce est aigu, timbré, assez fort. L’oiseau le pousse en vol ou comme cri de contact. Sur les lieux de reproduction, le cri est parfois un peu roulé. Certaines populations méridionales et orientales ont un cri de contact roulé. Le chant est un babil enjoué, court, peu structuré, émis d’un poste fixe (Tous les oiseaux d’Europe, Jean-Claude Roché, CD n° 3, plage n° 54).

Longueur totale du corps : 15-16 cm ; poids : 15-20 g.

Difficultés d’identification (similitudes)

La difficulté principale réside dans la distinction entre les différentes sous-espèces de la Bergeronnette printanière, singulièrement pour les femelles, mais aussi pour les mâles intermédiaires entre deux taxons.

La jeune Bergeronnette citrine M. citreola ressemble à la Printanière. Elle s’en distingue notamment par un dos plus gris, des sous-caudales blanches (et non jaunes) et les parotiques grises bien isolées par le sourcil blanc qui se prolonge vers l’arrière et le blanc pour rejoindre le bas de la joue.

Répartition géographique

La Bergeronnette printanière niche des îles Britanniques à travers l’Europe, l’Afrique du Nord, le Moyen-Orient, puis l’Asie centrale jusqu’en Extrême-Orient. Une forme niche en Alaska. Les populations européennes hivernent en Afrique tropicale, au sud du Sahara (Del Hoyo et al., 2004).

Six sous-espèces nicheuses distinctes ont été identifiées en Europe : flava (ouest de la France au sud de la Suède, Russie occidentale, nord de l’Ukraine et jusqu’au Alpes), flavissima (Bergeronnette « flavéole » : îles Britanniques et côtes nord-ouest de l’Europe continentale), iberiae (sud-ouest de la France, Espagne et nord-ouest de l’Afrique), cinereocapilla (Italie, Balkans), feldegg (Europe orientale) et thunbergi (Europe du Nord). Des oiseaux intermédiaires existent également dans les régions où se côtoient deux formes, notamment en France (DUBOIS, 2001). D’autres sous-espèces existent plus à l’Est jusqu’en Asie de l’Est et en Alaska.

En France, l’espèce niche dans une grande partie du territoire. Elle est absente de Corse ou y niche irrégulièrement ; elle est rare en Alsace, peu fréquente en montagne, de même que dans le Sud-Ouest.

M. f. Flava niche de la frontière belge au nord du Massif central et en Rhône-Alpes. M. f. flavissima se reproduit du Nord/Pas-de-Calais à la Bretagne, plus rarement à l’intérieur des terres (jusqu’en Ile-de-France où elle reste exceptionnelle). Elle s’hybride avec M. f. flava dans son aire de répartition (Bergeronnette « de la Manche »). M. f. Iberiae niche en petit nombre dans l’extrême Sud-Ouest et de manière dispersée sur le littoral méditerranéen. Plus au nord, sur la façade atlantique et l’ouest du Massif Central, elle s’hybride avec flava (Bergeronnette « centratlantique »). De même, il y a hybridation avec M. f. cinereocapilla (Bergeronnette « méridionale ») tout au long de la façade méditerranéenne. Cette dernière sous-espèce est une nicheuse rare en France, dans le Midi et à certains endroits dans la vallée du Rhône et parfois jusqu’au sud de la Franche-Comté. Des oiseaux intermédiaires entre cette sous-espèce et M. f. flava sont signalés régulièrement dans l’est de la France (DUBOIS, 2001).

L’espèce est commune au double passage. Celui du printemps, plus bref est également le plus visible par le nombre d’oiseaux des diverses sous-espèces qui font halte un peu partout dans le pays. L’espèce hiverne en Afrique de l’Ouest, au sud du Sahara, au moins pour ce qui concerne les nicheurs français. Les cas d’hivernage en France restent très rares.

Ecologie

En période de reproduction l’espèce se rencontre dans les zones marécageuses, les bords d’étangs, les lagunes, mais aussi dans les prairies hygrophiles et méso-hygrophiles. Cependant, l’espèce niche également en milieu sec : prairies mésophiles, cultures (blé, colza, pois, par exemple). On la trouve également dans des friches industrielles, en bordure de carrières ou de sablières.

Espèce plutôt liée aux plaines, on la trouve néanmoins nicheuse au-dessus de 1000 m en Auvergne, voire 1 500m dans les Pyrénées-Orientales.

En période de migration, elle est plus éclectique encore et fréquente aussi bien toutes sortes de milieux humides, que les prairies, les labours, les chaumes, le bord des plages, les estuaires, les friches etc.

Comportement

Le passage post-nuptial a lieu entre le mois d’août et début octobre, en France et en Europe de l’Ouest. Dans notre pays, le pic se situe autour de la fin août et début septembre, où des concentrations de plusieurs milliers d’oiseaux peuvent parfois se produire dans des dortoirs. Ceci est valable notamment pour la sous-espèce type, la plus fréquente en France. Des oiseaux retardataires s’observent régulièrement jusqu’à fin octobre et au cours du mois de novembre.

Au printemps, les premiers oiseaux reviennent dès la mi-mars (il y a parfois des avant-coureurs plus précoces). Le passage a lieu principalement en avril et culmine entre la seconde quinzaine d’avril et début mai. La sous-espèce M. f. thunbergi, d’Europe du Nord, passe plus tard, au cours du mois de mai (DUBOIS et al., 2000).

En migration (surtout diurne), les Bergeronnettes printanières migrent en petits groupes. Des poses peuvent rassembler des dizaines, voire parfois des centaines d’oiseaux, de même que dans les dortoirs (surtout en automne).

Reproduction et dynamique des populations

L’espèce est principalement monogame (quelques cas de polygamie sont connus), et le couple est formé pour la période de reproduction. Dès leur arrivée sur les sites de nidification, les mâles sont engagés dans la parade nuptiale. Ils chantent souvent perchés sur un piquet ou au sommet d’une graminée.

Le nid est bâti à terre. Il est composé de feuilles, de tiges, de débris divers de végétaux, qui sont disposés en coupe. S’y ajoutent du crin, de la laine, parfois des plumes. C’est la femelle qui se charge seule de la construction. Dès fin avril, et plus souvent en mai, elle y dépose 4 à 6 œufs gris blanc densément ponctués de brun.

L’incubation prend 11 à 13 jours. Elle est assurée par les deux sexes, bien que la femelle y prenne part davantage.

Les jeunes sont nidicoles et restent au nid une quinzaine de jours pendant lesquels ils sont nourris par les deux parents.

Le succès de reproduction, variable, atteint 66,6% en Grande-Bretagne (dans les années 1950), mais est souvent moindre (Cramp et al., 1998). Les conditions d’hivernage influent sur la survie de la Bergeronnette printanière. Des périodes de grande sécheresse en zone sahélienne ont des répercutions sur l’espèce, pouvant provoquer une mortalité considérable de certains passereaux migrateurs transsahariens (G. Jarry,comm. pers.).

L’âge de la première reproduction est atteint à un an.

La longévité maximale observée grâce aux données de baguage est d’environ 8 ans (Staav, 1998).

Régime alimentaire

Cette bergeronnette se nourrit principalement d’invertébrés terrestres et aquatiques qu’elle attrape en picorant, à la suite d’une course-poursuite ou encore après un court vol sur place. L’espèce est fréquemment associée au bétail, aussi bien sur ses lieux de reproduction qu’en hivernage. Le bétail, en avançant, fait décoller des insectes dont se nourrissent les Bergeronnettes printanières.

Habitats de l’Annexe I de la Directive Habitats susceptibles d’être concernés

1130 - Estuaires (Cor. 13.2 et 11.2)

1150*- Lagunes côtières (Cor. 21)

1310 - Végétations pionnières à Salicornia et autres espèces annuelles des zones boueuses et sableuses (Cor. 15.1)

1320 - Prés à Spartina (Spartinion maritimae) (Cor. 15.2)

1330 - Prés salés atlantiques (Glauro-Puccinellietalia maritimae) (Cor. 15.3)

1410 - Prés salés méditerranéens (Juncetalia maritimi) (Cor. 15.5)

1510*- Steppes salées méditerranéennes (Limonietalia) (Cor. 15.8)

2150*- Dunes fixées décalcifiées atlantiques (Caluno-Ulicetea) (Cor. 16.24)

2160 - Dunes àHippophaë rhamnoides (Cor. 16.251)

2170 - Dunes àSalix repens ssp. argentea (Salicion arenariae) (Cor.16.26)

2190 - Dépressions humides intradunales (Cor. 16.31 à 16.35)

2210 - Dunes fixées du littoral du Crucianellion maritimae (Cor. 16.223)

2230 - Dunes avec pelouses du Malcolmietalia (Cor. 16.228)

2240 - Dunes avec pelouses du Brachypodietalia et des plantes annuelles (Cor. 16.229)

2250*- Dunes littorales à Juniperus spp.(Cor. 16.27 et 64.613)

2260 - Dunes à végétation sclérophylle du Cisto-Lavenduletalia (Cor. 16.28)

2330 - Dunes intérieures avec pelouses ouvertes à Corynephorus et Agrostis (Cor. 64.11(ou 64.12)x35.2

3160 - Lacs et mares dystrophes naturels (Cor. 22.14)

3170*- Mares temporaires méditerranéennes (Cor. 22.34)

3270 - Rivières avec berges vaseuses avec végétation du Chenopodion rubri et du Bidention (Cor. 24.52)

4010 - Landes humides atlantiques septentrionales à Erica tetralix (Cor. 31.11)

4020*- Landes humides atlantiques tempérées à Erica ciliaris et Erica tetralix (Cor. 31.12)

6210 - Pelouses sèches semi-naturelles et faciès d'embuissonnement sur calcaires (Festuco-Brometalia) (Cor. 34.31 à 34.34)

6220* - Parcours substeppiques de graminées et annuelles des Thero-Brachypodieta (Cor. 34.5)

6410 - Prairies à Molinia sur sols calcaires, tourbeux ou argilo-limoneux (Molinion caeruleae) (Cor. 37.31)

6420 - Prairies humides méditerranéennes à grandes herbes du Molinio-Holoschoenion (Cor. 37.4).

6440 - Prairies alluviales inondables du Cnidion dubii (Cor. 37.23)

6510 - Prairies maigres de fauche de basse altitude (Alopecurus pratensis, Sanguisorba officinalis) (Cor. 38.2)

6520 - Prairies de fauche de montagne (Cor. 38.3)

7230 - Tourbières basses alcalines (Cor. 54.2)

Statut juridique de l’espèce

Espèce protégée (article 1er, arrêté du 17 avril 1981), inscrite à l’Annexe II de la Convention de Berne.

Présence de l’espèce dans les espaces protégés

L’omniprésence de la Bergeronnette printanière sur le territoire français ne permet pas de dresser une liste d’espaces protégés privilégiés pour cette espèce. Tout au plus, peut-on signaler qu’elle fréquente un grand nombre de ZPS, tant en période de reproduction qu’en migration. Parmi ces ZPS, celles des marais atlantiques constituent des sites de nidification relativement importants : Marais Poitevin, Marais de Brouage, Marais de Rochefort, rives de la Gironde,…

Etat des populations et tendances d’évolution des effectifs

La population européenne de Bergeronnette printanière est estimée entre 7,9 et 14 millions de couples (BirdLife International, 2004). Le statut de l’espèce est considéré actuellement comme favorable, bien qu’il y ait dans certains pays des déclins enregistrés, comme en Roumanie et, plus récemment, en Grande-Bretagne (NELSON et al., 2003). Parmi les pays qui abritent les plus grosses populations figurent, par ordre décroissant, la Russie (4 à 7 millions de couples), la Roumanie (800 000 à 1,2 million), la Bulgarie (500 000 à un million), la Pologne (400 000 à 800 000), l’Ukraine (535 000 à 740 000), la Biélorussie (470 000 à 530 000), la Turquie (200 000 à 600 000) et la Norvège (100 000 à 500 000 couples).

L’effectif français est très insuffisamment connu. A la fin des années 1990, il est estimé entre 100 000 à 110 000 couples (incluant les autres taxons nicheurs, sauf M. F. flavissima qui compte 10 000 à 12 000 couples) (DUBOIS et al., 2000). Globalement, au cours de ces dernières décennies, l’impression est à l’augmentation des effectifs, notamment au nord de la Loire, avec la colonisation des milieux agricoles, l’espèce fréquentant les cultures céréalières. Cependant, elle a diminué, voire disparu, de régions comme l’Alsace, la Dombes, le sud de la Bretagne, l’Aquitaine (M. f. flava). Pour la Bergeronnette « flavéole », elle a également colonisé des régions agricoles (surtout littorales) du nord de la France, mais elle présente en même temps de très fortes fluctuations interannuelles, ayant en plusieurs endroits du Pas-de-Calais, diminué de près de 90% en quelques années (P.J. Dubois & G. Flohart, comm. pers.). En revanche, le programme STOC montre l’espèce en nette augmentation au niveau national pour la période 1989-2003qui pourrait s’expliquer davantage par un phénomène récent de colonisation d’un nouvel habitat, plutôt que par une tendance résultant d’une amélioration des conditions écologiques pour l’espèce (JULLIARD & JIGUET, 2005).

Menaces potentielles

De nombreuses menaces pèsent sur la Bergeronnette printanière, qui ne figure pourtant pas sur la liste « Rouge » des oiseaux menacés de France, Rocamora & Yeatman-Berthelot, 1999). Parmi elles, plusieurs jouent un rôle non négligeable sur son probable déclin.

D’une part l’emploi des pesticides – en particulier les insecticides – ont un effet à long terme sur les populations. La réduction des proies a une incidence négative sur le succès de reproduction (Johnston, 1993). La diminution des insectes est considérable depuis la Seconde Guerre Mondiale, aussi bien en France qu’ailleurs en Europe Occidentale. Bien connue, cette réduction des ressources alimentaires est documentée depuis une trentaine d’années (BRYANT, 1975).

La réduction des zones humides a eu très certainement une influence négative sur la population française de Bergeronnette printanière. Il y a encore 3 ou 4 décennies, les prairies hygrophiles, les marais en bordure de zones humides, étaient le milieu d’élection de l’espèce. Il est assez probable que leur réduction ait joué un rôle dans la colonisation de ces nouveaux milieux, plus secs, a priori moins favorables, que sont les zones agricoles.

Propositions de gestion

Les mesures de gestion qu’il conviendrait de mettre en place pour favoriser la Bergeronnette printanière concernent les habitats ouverts qui s’étendent bien au-delà des ZPS, dans l’ensemble des espaces agricoles. Il s’avère que le maintien des prairies naturelles apparaît crucial pour permettre la survie de l’espèce où elle s’alimente et se reproduit.

La perte des milieux a atteint un tel niveau dans bien des régions qu’il convient d’y recréer une mosaïque d’espaces prairiaux, idéalement des prairies de fauche. Les mesures agri-environnementales constituent un outil qui permet d’inciter les agriculteurs à maintenir, voire à restaurer les habitats prairiaux.

Les mesures existantes suivantes voient le jour, mais méritent un développement beaucoup plus ambitieux : mise en place de jachères « faunes sauvages », protection des prairies et maintien de bandes enherbées. Il convient également d’éviter l’utilisation de pesticides. Aussi, l’utilisation de moyens de lutte biologique, dont les effets sont moins drastiques pour les populations d’insectes, devrait se généraliser, au même titre que la production de cultures biologiques.

Etudes et recherches à développer

Il n’y a guère d’étude poussée sur la Bergeronnette printanière qui soit menée actuellement sur le territoire français. Pourtant les sujets ne manquent pas. Par exemple, la dynamique de populations des 4 sous-espèces nicheuses et autant de populations intermédiaires apparaît variable. Si la sous-espèce flava se porte globalement bien, flavissima a régressé ces dernières années dans le nord de la France, à l’image de son statut britannique. Quelles en sont les causes ? Y a-t-il concurrence entre ce taxon et flava ? Les exigences écologiques de la Bergeronnette « flavéole » sont-elles différentes ?

Par ailleurs, la population atlantique semble prospère, et la Bergeronnette « centre-atlantique » - forme intermédiaire entre flava et iberiae – colonise l’est de son aire de répartition et se trouve actuellement jusque dans le Massif central, quoique en petit nombre. Qu’en est-il des populations intermédiaires méridionales ? Et du statut réel de la sous-espèce iberiae en France ? Quelle est la dynamique des populations intermédiaires par rapport à celles des sous-espèces pures ? Autant de question dont les réponses pourraient être éclairante quant à l’avenir global de cette espèce en France.

Bibliographie

BirdLife International(2004).- Birds in Europe: population estimates, trends and conservation status. BirdLife International, Conservation Series No. 12. Cambridge, UK, 374 p.

BRYANT, D.M. (1975).- Breeding biology of House Martin Delichon urbica in relation to aerial insect abundance. Ibis, 117 : 180-216.

CRAMP, S. L., SIMMONS, K. E. L., Snow, D. W. & Perrins, C. M. (1998).- The Complete Birds of the Western Palearctic on CD-ROM. Version 1.0 for PC. Oxford University Press. London, UK.

DEL HOYO, J., ELLIOTT, A. & CHRISTIE, D.A., Eds. (2004).- Handbook of the birds of the world. Vol. 9 Cotingas to Pipits and Wagtails. ICBP. Lynx Edicions, Barcelona, 864 p.

DUBOIS, P. J., LE MARECHAL, P., OLIOSO, G. & YESOU, P. (2000).- Inventaire des Oiseaux de France. Nathan/HER, Paris, France. 397 p.

Dubois, Ph. J. (2001).- Les formes nicheuses de la Bergeronnette printanière Motacilla flava en France. Ornithos, 7 : 44-73.

JOHNSTON, R. D. (1993).- Effects of diet quality on the nestling growth of a wild insectivorous passerine, the house martin Delichon urbica. Functional Ecology, 7 (3): 255 – 266.

JULLIARD, R. & JIGUET, F. (2005).- Statut de conservation en 2003 des oiseaux communs nicheurs en France selon 15 ans de programme STOC. Alauda, 73 : 345-356.

NELSON, S.H., COURT, I., VICKERY, J.A., WATTS, P.N. & BRADBURY, R.B. (2003).- The status and ecology of the Yellow Wagtail in Britain. British Wildlife, 14 : 270-274.

Rocamora, G. & Yeatman-Berthelot, D.(1999).- Oiseaux menacés et à surveiller en France. Liste rouge et recherche de priorités. Populations. Tendances. Conservation. Société d’Etudes Ornithologiques de France & Ligue pour la Protection des Oiseaux, Paris, 560 p.

STAAV, R. (1998).- Longevity of birds ringed in Europe. Euring Newsletter 2 : 9-18.

Source : Philippe J. Dubois (LPO), Cahiers de l'habitat Oiseaux

Visionature
VisioNature est un outil développé avec la collaboration du réseau LPO. Grâce aux technologies Internet, débutants, amateurs et professionnels naturalistes, peuvent partager en temps réel leur découverte et ainsi améliorer la connaissance et la protection de la faune

Biolovision Sàrl (Switzerland), 2003-2024