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Érismature à tête blanche (Oxyura leucocephala)
Fig. 1 - Jan van der Straaten (Saxifraga)
Fig. 1

Erismature à tête blanche, Oxyura leucocephala (Scopoli, 1769)

Classification (Ordre, Famille) : Ansériformes, Anatidés

Description de l’espèce

Petit canard rondelet, à la silhouette typique, ramassée et légèrement « voûtée » (surtout le mâle adulte), l’Erismature à tête blanche a le corps brun chaud, à reflets plus ou moins roussâtres, la tête blanche, avec une petite calotte noire. Du noir est également présent à la base du cou, mais peu visible. Le bec, renflé à la base, est bleu pâle en période nuptiale, gris-marron en plumage d’éclipse. Le mâle et la femelle ont une longue queue effilée, souvent tenue à 45° au-dessus de l’eau. La femelle est un peu plus brun terne, la tête est brune avec la joue crème barrée par une ligne noirâtre. Elle présente également une calotte noire, englobant l’œil. Le bec, également, renflé à la base, est gris.

Les jeunes de l’année sont semblables à la femelle, mais le blanc des joues peut être plus gris et sale. Les sous-caudales sont beige pâle et non brunes. Le mâle de premier été peut parfois montrer une tête entièrement noirâtre.

En vol, l’oiseau est très uniforme, brun ; seule la tête blanche du mâle adulte se détachant bien du reste du corps. L’espèce court au ras de l’eau avant de prendre son envol, mais, vole peu d’une manière générale.

Les adultes subissent une mue post-nuptiale (août-septembre) qui touche les plumes du corps et de la queue. Une seconde mue pré-nuptiale (en avril-mai) concerne les mêmes parties du corps. La séquence de mue des rémiges n’est pas connue avec précision. Elle intervient peut-être en été, lors de la mue post-nuptiale. La mue post-juvénile des jeunes n’est pas décrite.

Assez silencieux ; le mâle émet des crépitements au cours de la parade (Tous les oiseaux d’Europe, J-C ROCHE, CD 1/ plage 65).

Longueur totale du corps : 43 à 48 cm.Poids :  600 à 900 g.

Difficultés d’identification (similitudes)

La seule espèce qui ressemble en France à l’Erismature à tête blanche est l’Erismature rousse O. jamaicensis. Cette espèce, originaire d’Amérique du Nord a été introduite en Grande-Bretagne au début des années 1960 et est visible en France depuis une quinzaine d’années. Posée sur l’eau, elle s’en distingue par une taille un peu inférieure et un bec qui ne présente pas de renflement à la base. Le mâle a une large calotte noire, englobant l’œil. Femelles et jeunes ressemblent davantage à ceux de l’Erismature à tête blanche.

Répartition géographique

L’aire de répartition géographique de l’Erismature à tête blanche est fragmentée. Une population occidentale niche en Espagne principalement. La nidification est plus sporadique en Afrique du Nord, du Maroc à la Tunisie (rare). Une seconde population se reproduit dans la portion orientale du bassin Méditerranéen et de la mer Noire, ainsi qu’en Asie du Sud-Ouest (Moyen-Orient inclus). Enfin une troisième population, la plus orientale niche en Asie centrale, dans les anciennes républiques soviétiques d’Asie centrale à l’est jusqu’à la Mongolie et la Chine occidentale.

En hiver, les oiseaux d’Asie centrale se déplacent vers le sud et certains pays en accueillent des effectifs plus ou moins importants, comme la Tunisie, la Bulgarie (et secondairement la Roumanie), Israël ou en encore la Turquie, mais également, plus à l’est, les républiques d’Asie centrale, l’Iran ou le Pakistan.

En France, l’Erismature à tête blanche a niché en Corse jusqu’en 1966. Après sa disparition, l’espèce est demeurée très occasionnelle jusqu’à la fin des années 1980, où le nombre de données a augmenté, très certainement en relation avec l’augmentation des effectifs en Espagne (DUBOIS et al., 2000). L’espèce se montre plutôt pendant la période hivernale, et majoritairement dans la moitié occidentale du pays.

Ecologie

En Asie centrale, l’espèce est confinée à la steppe et aux lacs d’eau douce ou plus ou moins saumâtre, entourés de végétation paludicole. Excellente plongeuse, cette érismature a besoin de larges superficies d’eau libres et d’une végétation rivulaire dense où pouvoir bâtir son nid. Cependant elle choisit fréquemment pour nicher de petits plans d’eau. En Espagne, elle vit aussi sur des lagunes ou de petits lacs d’eau douce, fréquentant, à l’occasion, des milieux plus saumâtres en période internuptiale. La disponibilité de larves de chironomides en abondance dans l’eau semble un élément essentiel au choix des sites d’installation (GREEN et al., 1993). Plutôt inféodée aux habitats naturels, on la rencontre néanmoins en hiver et en période de migration sur des plans d’eau artificiels comme des réservoirs et lacs de barrage ou des étangs de pisciculture, voire des sablières (en France et ailleurs en Europe du Nord-Ouest où elle est occasionnelle).

Comportements

La population orientale est nettement plus migratrice que celles de la péninsule Ibérique. Cette dernière effectue de courts déplacements, souvent vers de grands plans d’eau où elle passe volontiers l’hiver. Des mouvements vers le nord se produisent également (dispersion post-nuptiale). La population d’Asie centrale est migratrice, partiellement ou totalement.

Les retours vers les sites de reproduction commencent dès la fin février, mais le pic migratoire printanier se situe sans doute fin avril et début mai. Après l’accouplement, les mâles se rassemblent sur de grands lacs, tandis que la migration proprement dite semble débuter dès la fin septembre. A la mi-octobre, les sites les plus septentrionaux sont désertés (CRAMP et al., 1998). L’érismature à tête blanche se rassemble en groupes, pouvant parfois atteindre plusieurs milliers d’oiseaux, dès la fin de l’automne et sur ses quartiers d’hivernage. L’espèce se mélange également souvent à d’autres canards plongeurs, notamment les fuligules Aythya sp. Les petits groupes passent alors facilement inaperçus dans les grandes bandes de Fuligules milouins A. ferina.

D’une manière générale, l’espèce répugne à voler et son décollage est laborieux.

Reproduction et dynamique des populations

L’érismature à tête blanche est polygame et plus spécialement polygyne. Les parades sont communes et très complexes comme chez les autres membres du genre Oxyura. Le couple ne reste pas uni et la femelle est rapidement délaissée. C’est en général au cours du mois de mai que cette dernière bâtit seule son nid. Celui-ci consiste en une plateforme flottante composée de racines de végétation palustre et de feuilles. Il arrive parfois que le nid d’une autre espèce soit utilisé (Foulque macroule Fulica atra ou canard) auquel elle ajoute du matériel végétal. Le nid prend parfois l’aspect d’un dôme plus ou moins fermé comportant peu ou pas de duvet.

Cinq à dix œufs blancs sont pondus ; les pontes plus importantes sont souvent l’œuvre de deux femelles. L’incubation dure 25 à 26 jours. Les jeunes sont nidifuges et suivent la femelle dès leur naissance. L’envol intervient à l’âge de huit à neuf semaines (ANstey, 1989). L’âge de la première reproduction n’est pas connu (CRAMP et al., op. cit.).

Régime alimentaire

Cette érismature est omnivore et se nourrit de végétaux (parties végétatives des Potamogeton et de Ruppia notamment) de graines et de larves d’insectes comme celles de chironomes Chironomus sp., mais aussi des mollusques et de petits crustacés (Green & Hughes, 1997).

Habitats de l’Annexe I de la Directive Habitats susceptibles d’être concernés

3140 - Eaux oligo-mésotrophes calcaires avec végétation benthique à Chara spp.(Cor. 22.12 x 22.44)

3160 - Lacs et mares dystrophes naturels (Cor. 22.14)

3170* - Mares temporaires méditerranéennes (Cor. 22.34)

Statut juridique

Espèce protégée (article 1er de l’arrêté modifié du 17/04/81), inscrite en Annexe I de la Directive Oiseaux, en Annexe II de la Convention de Berne et aux Annexes I et II de la Convention de Bonn. De même, elle figure en Annexe II de la Convention de Washington et en Annexe A du règlement CEE/CITES.

Espèce listée en catégorie A1a, A1b et A1c dans l’Accord sur les Oiseaux migrateurs d’Afrique-Eurasie (AEWA) : espèce citée dans l’Annexe I de la Convention de Bonn, espèce qui figure dans la Liste Rouge des Animaux Menacés de l’IUCN et populations comptant moins de 10 000 individus.

Espaces protégés

La présence de l’Erismature à tête blanche en France est trop occasionnelle pour pouvoir la mettre en relation avec des espaces protégés. L’espèce s’observe parfois sur des sites partiellement désignés en réserves naturelles ou de chasse et en ZPS, comme l’étang du Lindre (Moselle), la Camargue ou le lac de Grand-lieu (Loire-Atlantique).

Etat des populations et tendances d’évolution des effectifs

La population mondiale de l’Erismature à tête blanche a fortement décliné au cours du XXe siècle. Elle est d’ailleurs aujourd’hui classée comme « en danger » à l’échelon mondial (BirdLife International, 2004a). Alors qu’elle était estimée à plus de 100 000 oiseaux au début de ce siècle, l’estimation la plus récente donne une fourchette comprise entre 8 000 et 13 000 individus (LI & MUNDKUR, 2003). En dehors de l’Europe et d’une partie du Moyen-Orient, les effectifs de l’espèce restent mal connus en Asie du Sud-Ouest. Cependant, des effectifs plus importants que ceux connus jusqu’alors ont été trouvés à l’automne 2000 au Kazakhstan (HEINICKE, 2001). La population de cette partie du monde est évaluée entre 5 000 et 10 000 individus (Delany & Scott, op. cit.).

En Afrique du Nord, la population compte entre 400 et 600 individus (Delany & Scott, 2002).

En Europe, l’espèce est considérée comme « vulnérable » avec un effectif nicheur d’environ 550-1400 couples. L’espèce a disparu comme nicheuse des pays balkaniques et d’Europe centrale. Ses effectifs en Russie ne dépassent pas les 100 couples (BirdLife International, 2004b). En Espagne, la population est en accroissement certain suite aux programmes de conservation et de réintroduction : après être passée par un minimum de 22 individus en 1977, elle atteint 2 600 individus en 2002, avec un maximum recensé de 4 500 oiseaux en 2000 (TORRES-Esquivias, 2003a).

Sur certains lieux d’hivernage bien connus, la tendance est à la baisse. C’est le cas, par exemple, de la Turquie, où sur le lac de Burdur Gölü, dans le sud du pays, on est passé de 10 920 oiseaux en février 1991 (BERREVOETS & ERKMAN, 1991) à un peu plus de 1 200 en 1996 (GREEN & YARAR, 1996), sans que les effectifs soient de nouveau à la hausse depuis lors. Cependant ailleurs, les récents décomptes effectués en Asie centrale donnent des chiffres intéressants. Ainsi, en Azerbaïdjan, la population hivernante est estimée entre 3 000 et 5 000 individus (SULTANOV, 2001). En Ouzbékistan, jusqu’à 4 300 oiseaux ont été notés en octobre 1999 et plusieurs centaines d’oiseaux, sinon plus, hivernent dans ce pays (KREUZBERG-MUKHINA et al., 2001). Il y a peut-être eu un déplacement de l’aire d’hivernage des oiseaux plus à l’est, à moins que le fort hivernage en Turquie n’ait été que temporaire.

En France, après sa disparition comme nicheuse en 1966, l’espèce est devenue très occasionnelle. Depuis le début des années 1990, on assiste à une petite recrudescence des observations, l’espèce étant à présent presque annuelle (archives CHN). En 2000, un petit afflux s’est produit, totalisant 15 individus dont 12 sur le lac de Grand-Lieu, Loire-Atlantique, en relation probable avec l’accroissement noté en Espagne et le pic observé cette année-là (FREMONT et la CHN, 2002).

Menaces potentielles

Les menaces qui pèsent sur l’espèce sont multiples. Ses exigences écologiques font qu’elle est sensible à toute modification du milieu qu’elle fréquente. Les pollutions et contaminations des eaux représentent sans nul doute un facteur important de sa régression générale, en même temps que la destruction et l’assèchement des zones humides bien particulières dans lesquelles elle vit. Selon ANSTEY (1989), les milieux favorables à l’espèce ont diminué d’environ 50% au cours du XXe siècle.

Le plan d’action international cite, par ordre d’importance décroissante les menaces principales suivantes : hybridation avec l’Erismature rousse introduite qui produit des hybrides fertiles (DUBOIS & PERENNOU, 1997), perte et dégradation des habitats, chasse (Green & Hughes, op. cit. ; Hughes et al., 1999).

En Espagne, GARCÍA (2001) a montré que la Carpe Cyprinus carpio pouvait être un concurrent de l’Erismature à tête blanche et menacer sa présence sur les lieux où ce poisson existe. En effet, lors de la recherche alimentaire, les carpes remuent le fond des étangs, entraînant une forte turbidité. Laquelle ensuite agit négativement sur l’alimentation de l’Erismature à tête blanche qui se nourrit de larves de chironomes et qui, du fait de cette turbidité, a des difficultés à capturer ses proies.

En France, il est certain que la chasse non sélective et le braconnage sur la côte orientale de la Corse ont largement contribué à la disparition de l’espèce (voir CANTERA in Rocamora & Yeatman-Berthelot, 1999).

L’espèce est à présent protégée dans la plupart des pays où elle se trouve. Le grand danger est actuellement l’expansion de l’Erismature rousse à partir des îles Britanniques dans toute l’Europe (y compris l’Espagne) jusqu’aux portes du Moyen-Orient. Les risques d’hybridations et de dilution génétique ne sont pas absents comme le montrent les différentes études menées dans la péninsule Ibérique (voir notamment TORRES-Esquivias & ALCALÁ-ZAMORA, 1997 ; MUÑOZ, 2001)

Propositions de gestion

Bien que les effectifs globaux de l’espèce paraissent actuellement stables, il est des pays – notamment dans l’est de son aire de répartition – où l’espèce n’est pas efficacement protégée. Un plan d’action pour l’Erismature à tête blanche a été initié par BirdLife International. A côté des mesures qui prennent en compte la protection directe des milieux ou de celle de l’espèce d’un point de vue cynégétique, l’une des mesures les plus urgentes est le contrôle de l’Erismature rousse qui pose, à terme un vrai problème pour l’avenir même de sa congénère. Les plans de contrôle et d’éradication sont en place en Grande-Bretagne, en Espagne, mais également en France. Sous l’égide de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), des éradications sont menées depuis la fin des années 1990, principalement sur le lac de Grand-Lieu, fief français de l’Erismature rousse et sur les étangs de Mayenne. Des résultats ont été obtenus, mais il reste à généraliser ces actions sur l’ensemble des sites où elle apparaît, notamment sur les étangs dispersés, peu prospectés.

Des tentatives de réintroduction sont actuellement menées, au moins dans la partie occidentale de l’aire de distribution de l’espèce. En France, une tentative de réintroduction a été menée à Biguglia en Corse dans le cadre d’un programme LIFE (Perennou & Cantera, 1993 ; Boulmer et al., 1999).Cinq oiseaux issus d’un centre d’élevage espagnol ont été relâchés en mai 2001 sur l’étang de Biguglia, mais 4 d’entre eux ont rapidement disparu, le dernier ayant été observé encore un an plus tard. Depuis lors, en attente de conditions environnementales plus adaptées, il n’y a pas eu de nouveaux lâchers sur ce site.

Ailleurs, les tentatives effectuées en Hongrie, ne semblent pas avoir encore porté leurs fruits (BAJOMI, 2003). Le programme de réintroduction en Espagne est, quant à lui, un succès, malgré quelques difficultés de départ relatives à la survie des poussins maintenus en captivité (Torres-Esquivias, 2003b).

Etudes et recherche à développer

Des études récentes ont montré qu’en captivité comme dans la nature, l’Erismature rousse était agressive et dominante vis-à-vis de l’Erismature à tête blanche. Les mâles de la première espèce n’hésitent pas à s’accoupler avec les femelles de la seconde (voir notamment LOVETT, 2001).

La faisabilité des programmes de rétablissement de l’Erismature à tête blanche sur d’anciens sites de reproduction a donné lieu à quelques publications (notamment LOVETT et al. 2001). La mortalité adulte, la fécondité (principalement), le nombre d’oiseaux relâchés et la fréquence de ceux-ci ont tous un effet significatif sur la taille de la population future. La survie juvénile ne semble pas, en revanche, avoir d’impact significatif.

Par ailleurs, des études sur l’introgression génétique de l’Erismature rousse chez l’Erismature à tête blanche et son impact sur la diversité génétique de cette espèce ont été entreprises et sont actuellement en cours (MUÑOZ, 2001).

En France, il est nécessaire de mieux connaître les conditions écologiques locales sur l’ancien site de reproduction corse avant de poursuivre la tentative de rétablissement d’une population sauvage d’Erismature à tête blanche (Boulmer et al., op. cit ; Torres-Esquivias, 2003b).

Il convient également de poursuivre le programme de localisation et de régulation des Erismatures rousses coordonné au niveau national depuis 1996 (Dubois & Pérennou, op. cit.).

Bibliographie

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Source: Cahiers de l'habitat Oiseaux

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