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Fuligule nyroca (Aythya nyroca)
Fig. 1 - Jan van der Straaten (Saxifraga)
Fig. 1

Fuligule nyroca, Aythya nyroca (Güldenstädt, 1770)

Classification (Ordre, Famille) : Ansériformes, Anatidés

Description de l’espèce

Le Fuligule nyroca est un canard plongeur de couleur générale brun acajou, bien que le dos soit de teinte plus sombre. La femelle adulte est plus brune et plus terne que le mâle qui est brun chaud avec des reflets roussâtres. Les deux sexes ont le ventre blanc. De blanc chez cette espèce, on note également les sous-caudales qui se détachent bien du reste du corps à distance, mais aussi les barres alaires larges, sur les rémiges, bien visibles quand l’espèce est en vol. La zone blanche est alors à peu près identique en surface au brun de l’aile. Le mâle adulte possède un œil blanc (iris) ; celui de la femelle est brun noir. Le bec plutôt fin et droit est de couleur grise, avec un court onglet noir à son extrémité.

Les jeunes de première année sont semblables à la femelle, bien que plus ternes encore. Le blanc des sous-caudales et du ventre est aussi moins pur, plus « sale ». La proportion de blanc sur l’aile est identique à celle des oiseaux adultes.

La mue postnuptiale des adultes est complète, celle des femelles étant un peu plus tardive que celle des mâles. Les adultes effectuent également une mue partielle pré-nuptiale. Les jeunes ont une mue post-juvénile, mais, comme beaucoup de canards, d’importance et de durée très variables.

Les vocalisations du Fuligule nyroca sont limitées, les mâles émettent des cris aigus et nasillards, souvent en vol (Tous les oiseaux d’Europe, J-C ROCHE, CD 1/plage 55).

Longueur totale du corps : 38 à 42 cm .Poids : varie entre 450 et 600 g selon le sexe.

Difficultés d’identification (similitudes)

Le Fuligule nyroca – et notablement les femelles et les jeunes oiseaux – ressemble à d’autres espèces de fuligules. La femelle de Fuligule morillon A. fuligula est similaire, mais de plumage plus brun foncé, moins roux.  De plus celle-ci possède une petite huppe à l’arrière du crâne (mais pas toujours !) et son bec plus large, plus rond au bout, possède une pointe largement noire. L’iris est jaune chez la femelle (ambre chez le jeune). Toutefois certaines femelles possèdent des sous-caudales blanches, comme chez le nyroca, ce qui accentue la confusion. La femelle de Fuligule milouin A. ferina est plus corpulente, mais de silhouette assez voisine. Elle est surtout nettement brun gris, et l’œil est sombre.

La réelle confusion vient des hybrides – nombreux dans le genre Aythya – et singulièrement entre nyroca et milouin (mais aussi entre milouin et morillon en plumage femelle). Certains oiseaux sont phénotypiquement très proches du fuligule nyroca et doivent être observés attentivement. On finit alors toujours par retrouver des éléments particuliers aux deux espèces incriminées (Reeber, 2002).

Répartition géographique

Ce fuligule se reproduit principalement de la Pologne, de l’Italie et des Balkans à l’ouest jusqu’en Sibérie centrale. Plus à l’est (Mongolie et Chine occidentales) sa reproduction, si elle est connue, n’est pas quantifiée précisément (Robinson & Hughes, 2003). Au nord, il atteint la Lituanie, au sud, l’Iran. Ailleurs, sa répartition est fragmentée. Il niche sporadiquement au Maroc, en Espagne, occasionnellement en France, en Allemagne ; plus régulièrement en Italie, en Autriche, en république Tchèque, en Algérie ou encore en Arabie Saoudite.

L’hivernage du Fuligule nyroca se déroule sur la ceinture méditerranéenne et en Afrique tropicale à l’ouest, et sur les grandes zones humides d’Asie occidentale et centrale à l’est. Les oiseaux européens hivernent principalement en Afrique du Nord et en Afrique de l’Ouest.

En France, le Fuligule nyroca est un nicheur occasionnel et un hivernant rare. Des cas anciens ou sporadiques de reproduction sont signalés en France. Les plus récents se sont produits en Corse orientale en 1980, tandis qu’en Dombes une femelle appariée à un fuligule morillon a pondu en 1993 (Dubois et al. 2000) et une reproduction semble s’y être déroulée en 2003 (P. Crouzier, comm. pers.). Par ailleurs des couples cantonnés sont signalés ici ou là presque chaque année, sans qu’une reproduction ne soit prouvée.

En hiver, on le rencontre dans les troupes de fuligules – particulièrement le Fuligule milouin – surtout dans la moitié est du pays : sud du Jura à la Camargue, et singulièrement la Dombes et les lacs rhônalpins (LPO, 2004, non publié), bien qu’il puisse être observé partout. Cependant, guère plus de 5 à 10 individus en moyenne par hiver, peut-être une vingtaine depuis quelques années.

Ecologie

Sur ses quartiers de reproduction, le Fuligule nyroca niche sur des étangs et lagunes de faible profondeur, ceinturés d’une riche végétation paludicole, de même qu’avec une végétation  flottante fournie (notamment des nénuphars). Dans l’est de son aire de répartition (en Asie centrale), l’espèce se rencontre également sur des milieux aquatiques saumâtres, voire salés, notamment sur les lagunes et lacs steppiques. Dans l’ouest, en revanche, il peut nicher sur des milieux plus ou moins artificialisés comme les étangs de pisciculture. Il fréquente également les milieux aquatiques assez fermés, riches en roselières, les canaux encombrés de végétation, ressemblant ainsi dans ses choix, aux grèbes Podiceps sp. et Tachybaptus sp. (CRAMP et al., 1998).

En hiver, l’espèce fréquente volontiers les grands plans d’eau, les lacs de barrages, les réservoirs, voire même des mers intérieures ou des eaux côtières. En Afrique, il recherche les grands marais, les zones deltaïques intérieures, les marais d’eau douce côtiers. En France, il apparaît en général avec les autres fuligules Aythya sp., et surtout les Fuligules milouins, sur les plans d’eau, les gravières, les lacs, les réservoirs, etc... que fréquentent ces canards.

Comportement

Les oiseaux entament leur migration post-nuptiale en septembre. Celle-ci se prolonge jusqu’en novembre, bien que des oiseaux puissent arriver (au moins en Europe de l’Ouest) tout au long de l’hiver, au gré de vagues de froid. Ses mœurs secrètes persistent en hiver et les grands rassemblements d’oiseaux sont rares. Les concentrations les plus importantes se situent juste après la mue estivale, au moment d’entamer la migration vers les zones d’hivernage. Elles ne dépassent alors guère 100 à 300 individus.

Le retour sur les sites de reproduction s’effectue vers mars-avril, se prolongeant jusque dans les premiers jours de mai.

Reproduction et dynamique de population

Les couples, monogames, se forment plutôt tardivement, à partir du mois de janvier.

Dès avril, les mâles entament leurs parades autour des femelles, cou tendu au ras de l’eau, puis rejetant leur tête en arrière, un peu comme un Garrot à œil d’or Bucephala clangula.

Le nid est en général bâti sur la végétation flottante, sur des îlots ou encore sur la berge bien végétalisée, pourvu que l’accès à l’eau soit immédiat. Il est constitué de débris végétaux – typhas, phragmites, laîches et autres végétaux aquatiques – et garni à l’intérieur de duvet. La ponte, en général de 8 à 10 œufs est déposée entre mi-mai et fin juin. Ceux-ci sont de couleur crème roussâtre et incubés par la femelle pendant 25 à 28 jours. A la naissance, les poussins au duvet brun foncé, quittent le nid rapidement et suivent la femelle pendant près de 2 mois avant de s’envoler.

Le succès de reproduction n’est pas connu. L’âge de la première reproduction intervient à un an. La longévité maximale n’est pas connue.

Régime alimentaire

Le Fuligule nyroca se nourrit principalement de graines et des parties végétatives de plantes aquatiques. Mais les proies animales ne sont pas délaissés tels les petits poissons, les têtards, les larves d’insectes, les vers annélides et les petits crustacés (CRAMP & SIMMONS, 1998).

Habitats de l’Annexe I de la Directive Habitats susceptibles d’être concernés

3140 - Eaux oligo-mésotrophes calcaires avec végétation benthique à Chara spp. (Cor. 22.12 x 22.44).

3160 - Lacs et mares dystrophes naturels (Cor. 22.14).

Statut juridique de l’espèce

Espèce protégée (arrêté modifié du 17/04/81), inscrite à l’annexe I de la Directive Oiseaux, à l’annexe III de la Convention de Berne, aux annexes I et II de la Convention de Bonn, à l’annexe III de la Convention de Washington et à l’Annexe A du règlement CEE/CITES.

Espèce listée en catégorie A1a et A1c (population Ouest Méditerranée/Nord-Ouest Afrique) dans l’Accord sur les Oiseaux migrateurs d’Afrique-Eurasie (AEWA) : espèce citée dans l’annexe I de la Convention et population comptant moins de 10 000 individus. L’espèce est aussi citée en catégorie A1a et A3c (population Est Europe/Est Méditerranée/Afrique Sahélienne) : espèce citée dans l’annexe I de la Convention, population comprise entre 25 000 et 100 000 individus et considérée comme menacée en raison d’un déclin significatif à long terme.

Présence de l’espèce dans les espaces protégés

Suivants les troupes de fuligules, le nyroca hiverne dans des lieux qui sont pour beaucoup en dehors de zones protégées. Cependant sa présence régulière dans des sites partiellement protégés en réserves naturelles ou de chasse et de faune sauvage et désignés en ZPS comme le lac du Bourget, la plaine du Forez ou la Camargue, lui confèrent une certaine protection supplémentaire.

Etat de populations et tendances d’évolution des effectifs

Le statut de conservation du fuligule nyroca est défavorable au niveau mondial. Depuis 2000, il a été classé comme « Quasi-Menacé » et figure dans la Liste Rouge de l’UICN, c'est-à-dire parmi les espèces menacées à plus ou moins long terme si leur déclin se poursuit (BIRDLIFE INTERNATIONAL, 2000, 2004). Son déclin semble assez important en Europe. Il a été estimé à 30% en 10 ans, ce qui a lui valu son statut d’espèce « vulnérable » (BIRDLIFE INTERNATIONAL, 2004), le même qu’en 1994 (Tucker & Heath, 1994). Mais une telle diminution reste discutée (ROBINSON & CALLAGHAN, 2003). En Asie, un déclin est également possible, mais la population est supérieure à ce qui avait été jusqu’alors estimé.

En Europe de l’Est, le fuligule nyroca était l’une des espèces de canards les plus communs au XIXème siècle (CHERNEL in HAGEMEIJER & BLAIR, 1997). Au cours du XXème siècle et sensiblement à partir des années 1980, sa population européenne a chuté drastiquement. L’assèchement artificiel des zones humides, leur drainage, mais plus généralement les conditions climatiques plus sèches sont en grande partie à l’origine de cette réduction.

Les pays qui accueillent les plus importantes populations nicheuses sont la Roumanie (8 000 couples), l’Azerbaïdjan (3 000 couples), la Croatie (1 000 à 3 000 couples) et l’Ukraine (1 000 couples). La population nicheuse mondiale s’élève à environ 17 700- 23 700 couples selon les estimations les plus récentes, pour un total mondial estimé à 70 000 individus (Robinson & Hughes, op. cit.). Cependant ces chiffres sont peut-être sous-estimés du fait des effectifs de la population européenne. En Europe, la population nicheuse est évaluée entre 12 000 et 18 000 couples (BirdLife International, 2004), voire un peu plus (jusqu’à 24 000 couples, Petkov et al., 2003).

La population hivernante a, jusqu’alors, été estimée à 10 000 oiseaux, dont la moitié au Mali. Cependant, un chiffre de 15 000 individus a été avancé plus récemment, en provenance surtout d’Afrique centro-occidentale (Trolliet & Girard, 2001). En Europe, entre 3 000 et 14 000 Fuligules nyrocas hivernent. C’est en Azerbaïdjan que se trouvent les effectifs hivernants les plus élevés (1 000 à 9 000 oiseaux), suivi de la Roumanie (1 000 à 4 000) et de l’Ukraine. Ailleurs, ce sont quelques dizaines à quelques centaines d’oiseaux qui hivernent (Russie, Italie, Bulgarie, Grèce, Turquie). C’est nettement plus à l’est que l’on rencontre en hiver les plus forts effectifs de nyrocas : Bengladesh (jusqu’à 50 000 individus), Mongolie (jusqu’à 30 000) et Turkmenistan (jusqu’à 21 000) principalement. Cependant les effectifs et la distribution hivernale sont fluctuants d’une année sur l’autre (Petkov et al., op. cit.).

En France, l’espèce nichait (régulièrement ?) en Lorraine au début du XXème siècle (MAYAUD, 1936). A cette époque des cas sporadiques sont signalés également en Loire-Atlantique et en Sologne. Dans la Dombes, des cas (réguliers ?) sont signalés jusqu’en 1964 (DUBOIS et al., 2000). Depuis lors, des cas ou des tentatives ponctuelles ont été notés, notamment en 2003 et 2004 (Fondation Vérot, comm. pers.). Elle aurait de même niché en Corse orientale en 1980 (DUBOIS et al., op. cit.).

En hivernage, il semble qu’il y ait une augmentation des observations depuis les années 1980-1990. Il se peut qu’elle soit due principalement à l’essor de l’ornithologie de terrain. Cependant depuis 1997, le nombre moyen d’oiseaux recensés en janvier est un peu supérieur à ce qu’il était auparavant : 22 oiseaux contre 2 à 8 depuis 1967 (DECEUNINCK & MAILLET, 2004). Les années à venir permettront de préciser la tendance numérique de ce canard qui reste rare en France.

Menaces potentielles

Dans son aire globale de distribution, les deux principales causes de déclin du Fuligule nyroca sont la dégradation et/ou la perte d’habitat d’une part et la chasse d’autre part (ROBINSON& CALLAGHAN, 2003).

L’espèce est trop rare et en trop petit nombre en France pour dégager des facteurs de menace précis pour ce canard en limite occidentale de répartition hivernale. La dégradation des milieux humides où il hiverne touche l’ensemble des canards plongeurs et les autres oiseaux d’eau associés. Cette menace est donc générique et non spécifique au Fuligule nyroca. L’espèce ne nichant pas en France – ou très occasionnellement – elle n’est pas réellement concernée par la disparition de petits plans d’eau peu profonds et riche en végétation aquatique qui sont recherchés par ce fuligule sur ses lieux de reproduction.

Propositions de gestion

Il est difficile d’envisager des mesures spécifiques de gestion conservatoire pour une espèce aussi rare et dispersée en France que le Fuligule nyroca. En France, le maintien de milieux favorables à l’espèce, ou encore la présence de bassins de pisciculture bien végétalisés, pourraient retenir quelques couples dans le sud-est de la France (en Dombes notamment).

Etudes et recherches à développer

Aucun travail de recherche sur les exigences écologiques ou la dynamique de population n’a été entrepris sur le Fuligule nyroca en France. Les effectifs restent actuellement trop marginaux pour permettre ce type de travail. Il convient néanmoins de continuer à recenser le plus parfaitement possible les effectifs de ce canard, y compris en dehors des comptages internationaux de la mi-janvier. Des dénombrements coordonnés en début d’hiver ou pendant les périodes de migrations pourraient révéler la présence d’effectifs plus importants que ceux observés au cœur de l’hiver.

Il convient de préciser également le sexe-ratio mais aussi l’âge-ratio pour connaître quelles sont les classes d’oiseaux qui viennent principalement en France.

Bibliographie

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Tucker, G.M. & Heath, M. (1994).- Birds in Europe. Their Conservation Status. BirdLife Conservation series N°3 BirdLife International, Cambridge, 600 p.

Source: Cahiers de l'habitat Oiseaux

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